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Metal Gear Solid fête ses 25 ans : Les confidences de Hideo Kojima

Hideo Kojima revient sur le développement de Metal Gear Solid, un jeu culte sorti il y a 25 ans sur PlayStation.

Le 3 septembre 1998, le jeu vidéo Metal Gear Solid sortait au Japon sur PlayStation. Ce jeu d’action-infiltration, créé par Hideo Kojima, est considéré comme un chef-d’œuvre du genre et a marqué toute une génération de joueurs. A l’occasion du 25ème anniversaire de ce titre culte, Hideo Kojima a partagé sur Twitter ses souvenirs, ses anecdotes et ses réflexions sur le développement de Metal Gear Solid.

Un tournant majeur pour Kojima

Hideo Kojima a révélé que Metal Gear Solid a été un tournant majeur pour lui, non seulement en termes de création, mais aussi de production. Il a expliqué qu’avant MGS1, il ne pouvait pas prendre des décisions concernant les plateformes, les budgets, les dates de sortie, les promotions, l’embauche de personnel, la participation de créateurs extérieurs, etc. Il a également raconté qu’il ignorait les stratégies commerciales de ses supérieurs et qu’il était frustré par certaines situations, comme la révélation de l’identité d’un personnage avant la sortie du jeu SNATCHER.

Pour « SNATCHER », des publicités ont révélé l’identité de Lisa en tant que voleuse avant la sortie du produit. Nous n’étions pas autorisés à choisir notre personnel ou la plate-forme pour laquelle nous créons des jeux, et nous n’étions pas autorisés à collaborer avec des créateurs extérieurs.

En 1996, il a participé à la gestion d’une filiale de production à Ebisu et il a produit seul MGS1. Il a ainsi pu agir avec plus de souplesse et de créativité. Par ailleurs, il a lancé une série dramatique en parallèle (Tokimeki Memorial Drama Series) et il a porté Bemani (une série de jeux musicaux) afin de réaliser des bénéfices rapidement et de stabiliser les finances pour l’année fiscale.

MGS1 a été le premier jeu que j’ai produit seul. Pour réduire la facture d’électricité mensuelle, j’ai demandé à la société d’arrêter de travailler la nuit. J’ai également lancé une série dramatique en parallèle afin de réaliser des bénéfices dès que possible, et j’ai porté Bemani afin de stabiliser les bénéfices pour l’année fiscale.

Les débuts de la « Kojima-gumi »

Hideo Kojima a également évoqué ses débuts à la tête d’un petit département appelé plus tard « Kojima-gumi », qui était chargé du développement de MGS1. On l’a rappelé en 1994 de l’Institut de recherche technique à Port Island à Kobe, où il travaillait sur le jeu POLICENAUTS. Il avait alors 30 ans et il devait gérer à la fois le développement sur site et l’organisation du département. Il a dit que ses supérieurs à Tokyo prenaient toujours les décisions commerciales et qu’il ne pouvait pas s’impliquer dans des budgets ou des contrats avec des animations externalisées ou des créateurs extérieurs.

En 1994, j’ai été rappelé de l’Institut de recherche technique à Port Island à Kobe. Là, j’ai été chargé d’un petit département appelé plus tard « Kojima-gumi ». J’avais 30 ans à l’époque. Là, j’étais simultanément impliqué dans le développement sur site et la gestion de l’organisation, mais les décisions commerciales étaient prises par mes supérieurs au siège à Tokyo. Je ne pouvais pas m’impliquer dans des budgets ou des contrats avec des animations externalisées ou des créateurs extérieurs.

Il a dit que la frustration et le retour d’expérience de cette époque lui ont servi pour MGS1.

Un jeu qui a traversé les époques

Hideo Kojima a exprimé sa surprise face au temps qui passe et au fait que MGS1 date déjà de 25 ans. Il a rappelé que le jeu est sorti en 1998 durant l’ère Heisei. Il avait alors 35 ans. Il a dit qu’il se souvenait encore des détails du développement du jeu, comme les spécifications des combats de boss qui changeaient tous les jours. Il a aussi partagé une anecdote sur un personnage abandonné, la « mariachi », qui devait chanter par radio comment vaincre les boss.

Le « mariachi » originale a été retrouvée. Elle a été conçue comme un personnage qui nous donne les détails des ennemis du boss par radio. Elle chante et nous dit à chaque fois comment vaincre le boss. Comme les spécifications des combats de boss changent tous les jours, il a été décidé d’abandonner la chanson parce qu’il serait trop difficile de l’enregistrer.

Le personnage du mariachi s’appelait Carlos Esmeralda, plus connu sous le nom de Mariachi ou El Mariachi. Originaire du Mexique, elle devait faire partie du groupe de soutien de Solid Snake, où elle aurait joué un rôle similaire à celui de George Kasler (Metal Gear 2 : Solid Snake) et de Diane (Metal Gear) en fournissant des détails clés sur les différents membres renégats de FOXHOUND et sur l’équipement qu’ils utilisaient, à condition de chanter une chanson au préalable. Elle agissait comme le chanteur d’un camp de base et ne donnait aucune information si elle n’avait pas sorti sa guitare.

Metal Gear Solid est un jeu qui a marqué l’histoire du jeu vidéo et qui a inspiré de nombreux créateurs.

Tout savoir sur Metal Gear Solid :

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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