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Adopte un Créatif : Interview avec la Développeuse Du Dimanche

Laissons les tendances de côté et intéressons-nous à l’originalité. Avec Adopte un Créatif, vous allez découvrir des passionnés, des créatifs, des youtubeurs / youtubeuses méconnu(e)s qui font l’actualité du web. Pour ce nouveau numéro, je suis parti à la rencontre de Lola que l’on connait mieux sous le pseudonyme ‘Développeuse du Dimanche‘.

Diplômée d’Isart Digital en 2014 et après un passage dans un petit studio de développement, Lola a décidé de se lancer en indépendante. En 2016, elle a débuté le développement de son propre jeu ‘Propaganda‘ et a lancé en parallèle sa chaîne Youtube ‘Développeuse du Dimanche‘ où elle revient sur l’avancement de son projet ou encore sur ses doutes. Rencontre avec une passionnée et un futur grand nom du jeu-vidéo français, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Bonjour Lola, merci de participer à notre chronique ‘Adopte un Créatif’. Dans le cas où il y aurait des internautes ignorant ton actualité peux-tu te présenter et nous rappeler ton parcours ?

Lola : Bonjour ! Je m’appelle Lola mais on me connait aussi sous le pseudonyme ‘Développeuse du Dimanche‘ sur internet. Je suis Game Designer de formation, j’ai été diplômée d’Isart Digital en 2014, j’ai pu faire un stage de fin d’étude super cool à Ubisoft, puis j’ai travaillé pendant un an et demi dans un petit studio de jeu avant de me lancer en tant qu’indépendante.

C’est en 2016 que j’ai lancé le développement de ‘Propaganda‘ ainsi que ma chaîne Youtube ‘Développeuse du Dimanche‘ dans laquelle j’explique mon parcours de création à travers un format de journal de bord vidéo.

Quelle est ta toute première expérience avec internet ?

Lola : Je crois que ma toute première expérience avec internet ça a été l’émerveillement des recherches Google avec mon école. Je devais être en primaire si je ne dis pas de bêtises. Notre Professeure tenait à nous apprendre à utiliser des PC et découvrir le potentiel éducatif d’internet. J’étais bluffée de pouvoir chercher absolument tout et n’importe quoi sur cette simple page.

Présente-nous ton univers :

Lola : Je ne sais pas trop comment présenter mon univers à part qu’il me ressemble (rires). J’aime quand les choses sont accessibles et bienveillantes. En tout cas c’est ce que j’essaie de transmettre dans ma chaîne et dans mes jeux, même si dans ce cas ça peut être plus nuancé. Dans mes vidéo j’ai envie d’être pédagogue, transmettre du savoir mais aussi du divertissement pour que personne, ou du moins le moins de monde possible, ne se sente à l’écart.

Je pense que mon pseudo transmet ça. Développeuse du Dimanche ça fait moins peur que ‘Développeuse d’élite’ (rires). Même si je dois avouer que ce pseudo est aussi là pour me protéger. En tant que femme qui se lance dans de la pédagogie sur le jeu vidéo et la technique du développement, j’avais très peur de recevoir de la haine, des retours comme quoi j’avais aucune idée de ce que je raconte. Le fait de rajouter ‘du dimanche‘ me rassurait, je me disais qu’on me tomberait moins dessus. Avec le recul je ne sais pas si c’est une bonne idée, en tout cas je m’y suis attachée maintenant à ce pseudo et je pense le garder un moment.

Qu’est ce qui t’a donné ta vocation ?

Lola : Je pense que ce sont mes parents qui m’ont donné envie de faire du jeu vidéo. Il y a toujours eu des consoles à la maison, je jouais avec eux, ils jouaient sans moi quand j’allais me coucher. C’était un média très important dans ma famille et ça l’est toujours. Il y a des familles de cinéphiles, de sportifs, nous, c’était le jeu vidéo qui nous rapprochait. Le jeu vidéo avait une place très importante dans ma vie du coup quand j’étais jeune j’avais du mal à m’imaginer faire autre chose. C’était la seule chose que j’avais l’impression de vraiment bien comprendre et je voulais pousser ça plus loin.

Quelle a été la réaction de tes proches ?

Lola : Mes parents m’ont toujours soutenus. Ils tenaient vraiment à ce que je fasse un métier qui me plaise vraiment parce qu’eux n’avaient pas vraiment eu le choix. Là où j’ai eu le moins de soutien c’était à l’école. Certains profs semblaient un peu déçu par mon choix et je sentais qu’ils voulaient me dissuader. On m’a répété très souvent qu’ils n’y avaient pas de débouchées, qu’avec mes notes je pourrait faire autre chose, sous entendu, quelque chose de mieux. Certains amis au lycée trouvaient ça cool, d’autres m’ont dit que j’allais foncer dans le mur parce que ce n’était pas un vrai métier.

Mon choix n’a pas fait l’unanimité mais j’avais la chance que le noyaux de personne le plus important pour moi à l’époque me soutienne.

Quelle sont tes sources d’inspiration ?

Lola : Pour mon côté vidéaste, une de mes sources d’inspiration est Kyle Bosman. Un membre du groupe Easy Allies qui font de la très bonne critique de jeux vidéo, du moins à mes yeux. Kyle fait exactement ce que j’aimerai faire. Il avait un format qui s’appelait The Final Bosman, à l’époque ou il travaillait encore à Game Trailer. Dans ce format il aborde un sujet sur le jeu-vidéo qui peut sembler banal mais va le faire à la perfection. Il va lui apporter une richesse et une profondeur incroyable tout en étant accessible et drôle. Il faisait en plus, des sketchs hyper cheap qui formaient une sorte de lore parallèle à son émission, avec des versions de lui d’univers parallèles… Ceux qui regardent les intro de mes vidéos devraient voir les similitudes (rires). J’aimerai pouvoir faire ça aussi bien que lui.

Pour le jeu vidéo, j’ai 2 grosses inspirations. La première c’est Zelda, comme plein de Game Designer de ma génération je pense. Ce que j’aimais dans les Zelda c’est que c’était riche mais accessible, on commence à voir un pattern dans mes réponses (rires). Mais c’était juste bien fait, j’avais l’impression que le jeu m’invitais à le rejoindre en me laissant le temps d’apprendre sans non plus me tenir par la main en permanence.

Je sais que je suis quelqu’un qui a besoin de temps pour apprendre. Je suis longue à la détente quoi. Et avoir un jeu qui me laisse le temps de le comprendre sans me renvoyer une image négative de moi même parce que je ne suis pas la meilleure des gameuses c’est important pour moi. Et c’est ce vers quoi je tends dans mes créations.

Ma deuxième grosse inspiration, celle qui m’a fait quitter mon travail pour me lancer en indé c’est Undertale. Ce jeu est tellement important pour moi. Il est bienveillant avec ses joueurs, il laisse le temps mais surtout il a un message fort. Un message fort qui est soutenu par le Game Design du jeu, il n’est pas uniquement transmit par le texte. C’est pour moi une des choses les plus difficiles à faire en tant que Game Designer mais à la fois l’une des plus stimulantes. Dans Propaganda, j’essaie de mélanger tout ça. Je ne dis pas que j’y arriverai aussi bien mais je ferai de mon mieux.

Quelle est ta première expérience de tournage ? Comment cela s’est passé ?

Lola : Mes toutes premières expérience de tournage c’était du très amateur. Quand j’étais gamine avec mes cousins on s’amusait à faire des vidéos parodiques de films / publicités / jeux télé. J’étais essentiellement actrice dans ces moments là. Mais en grandissant un peu, j’ai pu observer mon cousin le plus grand placer les éclairages et caméras avec sens. J’ai compris que pour qu’une image soit sympa ça se réfléchis un petit peu. Mais là où j’ai vraiment kiffé c’est quand je l’ai vu faire le montage. J’ai vu que c’était ça qui donnait le ton de la vidéo. Les cut, les incrustations de fonds verts, ça ressemblait à de la magie pour moi.

Après, ma toute première expérience en tant que vidéaste pour Youtube, ça a été laborieux. J’ai mis tellement de temps à sortir ma première vidéo. Je me sentais bête à parler seule devant une caméra. J’avais l’impression que rien n’allait, ma tête, ma voix… Le montage avait été une torture. Être obligée de me voir et m’entendre pendant des heures c’était dur. La ou je m’amusais le plus finalement c’était en faisant des incrustations absurdes et des blagues, ça m’aidait à garder un peu de plaisir dans le processus.

Quel a été ton meilleur moment de réalisation ? Le pire ?

Lola : Je crois que mon meilleur moment de réalisation ça a été quand j’ai tourné ma vidéo pour annoncer ma page Tipeee. J’avais demandé à Sam – qui bosse avec moi sur le jeu – de tenir la caméra pour me filmer en extérieur dans une vidéo ultra kitsh digne de la COGIP.

Cette vidéo m’a apprise que les contraintes techniques sont parfois le moteur de bonnes idées. Je voulais absolument tourner en extérieur mais je n’avais pas de moyen de capter le son proprement à l’époque, j’avais uniquement un gros micro USB parfait pour filmer depuis mon bureau mais impossible à gérer autrement. Du coup j’ai du trouver une idée de dernière minute, faire uniquement de la voix off et tout jouer en mime. J’étais vraiment super fière du résultat et je pense que si j’avais eu un bon micro ça aurait enlevé du charme.

Après pour ce qui est du pire, j’ai la chance d’avoir globalement que du positif quand je décide de tourner une vidéo. Je pense que mon moment le moins plaisant fut cet été pendant la canicule. Pour expliqué simplement, mes introductions de vidéo sont quasi des mini fictions d’une minute maintenant avec des personnages récurrent. J’avais lancé un arc narratif l’hiver dernier dans lequel mon personnage portait un pull et par dessus un gros manteau bien chaud. L’histoire avançant moins vite que les saisons réelles, je me suis donc retrouvée en plein mois de Juillet, dans mon appartement sous les toits, mal isolé, pendant la canicule, avec mon pull et gros manteau à devoir tourner mes scènes. J’avais quelques plans serrés, j’ai du faire des raccords maquillage toutes les 5 minutes tellement la chaleur était insoutenable. Je devenais de plus en plus énervée – je supporte très mal les fortes chaleurs – ce qui fait que ça se voyait dans mon jeu j’ai donc du recommencer beaucoup de fois et donc garder ma tenue plus longtemps que prévu, bref, un grand moment.

Quelles sont, dans tes vidéos, celles qui te semblent les plus intéressantes, qui te tiennent le plus à cœur, et pourquoi ?

Lola : Je pense que j’aurai toujours une immense sympathie pour le premier épisode de mon journal de bord. C’est la vidéo qui a tout lancé, même si elle est super maladroite, trop longue, mal montée, elle est importante. Sans cette vidéo je n’aurais pas toutes les supers opportunités que j’ai aujourd’hui.

La deuxième vidéo qui me tiens à cœur c’est celle de l’interview de mes parents. Où ils racontent leur parcours de joueurs d’avant ma naissance à aujourd’hui. Je pense qu’elle offre un point de vu qu’on a pas l’habitude d’entendre sur le jeu vidéo et elle me touche plus personnellement parce que ça a été un beau moment de partage avec eux.

Et pour finir je ne peux pas oublier ma vidéo de bilan de mes 2 ans de développement. Cette vidéo a été très compliquée à gérer pour moi. L’écrire déjà a été difficile, ça s’est fait dans les larmes, j’avais l’impression d’être au fond du trou en la commençant. Et finalement, je me suis rendue compte qu’écrire mon ressenti ça m’a aidé à prendre du recul et à voir les choses sous un angle différent. Pendant mon processus d’écriture j’ai commencé à aller mieux. Et le fait de mettre tout ça en image ça a été cathartique. Ça m’a aidé à passer à autre chose. J’avais en revanche très peur de la mettre en ligne. C’était très personnel et loin de mes boutades habituelles, je pensais que ça serait vu comme du contenu pleurnichard et inintéressant. Finalement c’est tout le contraire qui s’est passé. J’ai reçu tellement de soutien et d’amour, ça restera un moment très marquant pour moi.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux jeunes créatifs qui souhaitent partager leurs univers sur la toile ?

Lola : Je ne sais jamais trop quoi répondre à cette question. Chaque personne est tellement différente qu’il est compliqué de donner un conseil général. Je pense que le seul truc que je peux dire c’est de se faire confiance. J’ai commencé en ne connaissant pas grand chose, mais en cherchant et bidouillant on peut toujours faire des trucs sympa. Il faut aussi s’enlever la pression de pas faire un truc parfait, surtout quand on commence, vos imperfections, faites en votre style.

Si tu pouvais adresser un message à toi-même à l’âge de 10ans, lequel serait-ce ?

Lola : Ohlala. Je pense qu’elle ne m’écouterait pas déjà (rires), mais si elle pouvait ne serait ce qu’entendre qu’elle vaut quelque chose et que sa valeur ne dépend pas du regard que les autres portent sur elle ça serait bien. Je lui dirait que tous ces trucs qu’on lui renvoie comme étant nuls, inutiles et bizarres ça fera sa force dans le futur. Et je lui dirai surtout que ça finira par aller mieux.

Que ferais-tu avec un budget digne d’un blockbuster ?

Lola : Je financerai la suite de Deltarune (rires). En vrai je suis pas très blockbuster, si j’avais un budget à mettre je le mettrai dans le temps de production d’un jeu. Prendre le temps de faire bien, de chercher des mécaniques originales et de se reposer. Faire un jeu bien écrit aussi, prendre le temps de s’attarder sur la cohérence gameplay / narration. Et je ferai en sorte que toute l’équipe soit bien payée. Ça peut sembler un peu nul et pas très ambitieux par rapport aux possibilités qu’offre la question, mais l’industrie du jeu-vidéo à tellement besoin qu’on respecte ses développeurs, je veux bien lancer le mouvement.

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On sait que tu souhaites rencontrer Hideo Kojima. La rédaction est également fan du papa de Metal Gear. Comment l’as-tu découvert ? Et quel est ton jeu préféré de Kojima ?

Lola : Alors c’est là qu’on va voir que je suis une grosse arnaqueuse (rires). Je pense que cette question vient du fait que sur la couverture de ma chaine je marque que mon objectif est de rencontrer Kojima. Si j’ai marqué ça, c’est pas parce que je suis fan, mais parce qu’il fait parti des rockstars du jeu vidéo, si tu peux le rencontrer, c’est que t’a percé. Fun fact, je n’ai jamais joué à aucun de ses jeux, en bonne partie parce que plus jeune je n’avais que des consoles nintendo. J’ai du me contenter de regarder des gens jouer à ces jeux. En revanche je souhaiterai beaucoup le rencontrer pour discuter avec lui de sa vision de la narration dans le jeu vidéo. Ce qu’il fait est l’opposé de ce que les Game Designer nouvelle génération veulent faire en terme d’écriture. Aujourd’hui on est beaucoup plus sur l’épuré, la narration par le Game Design, le Level design. On rejette en bloque les pavés de textes et grandes cinématiques.

Kojima aime trop le cinéma pour ne pas pouvoir l’inclure dans ses œuvres, il caste de supers acteurs, pour moi c’est le seul aujourd’hui a avoir ce super pouvoir de caster des gens aussi bankable dans une production vidéo ludique. C’est quelque chose qui me fascine et je voudrais pouvoir lui poser des question là dessus.

As-tu un message pour Hideo Kojima ? (rires)

Lola : Alors oui j’aurai bien un petit message (rires). Quiet c’est pas possible, va falloir qu’on discute un peu c’est n’importe quoi !

Nous faisons appel à ton esprit créatif. A toi de nous proposer quelque chose et de commenter.

Lola : J’ai intitulé mon chef d’œuvre Quadriforce, un peu comme quadricolore comme les 4 couleurs primaires mais en pas pareil.

Je suis convaincu que la force, la sagesse et le courage sont les clés pour accomplir de grandes choses mais il ne faut pas négliger le café sans lequel les plus grands et beaux projets ne verraient pas le jour. J’ai choisi Tingle comme représentant car il travail beaucoup et qu’il a un magnifique slip rouge, qui je le sais, plaira à mes fans !

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Tu le sais, notre thématique est la Pop Culture. Que signifie pour toi la culture populaire ?

Lola : Pour moi la culture populaire je la vois au sens littéral, c’est la culture du peuple, celle du plus grand nombre. C’est celle qui ne devrait pas être élitiste, celle qui réconforte, construit, divertit, celle qui fait rêver et qui peut même faire prendre conscience du monde qui nous entoure.
C’est pour ça que je suis ennuyée de voir des petits groupes vouloir la garder pour soi et n’y voir que des gens qui leur ressemble dedans. J’aimerai y voir plus de diversité, à tous les niveaux, pour quelle ressemble à toutes celles et ceux qui la consomment.

Quelles sont tes œuvres de référence dans la Pop Culture ?

Lola : En film je pense que je peux dire que ‘Retour vers le Futur‘ m’a beaucoup marqué et les dessins animés Disney, on retrouvera Mulan et Lilo & Stich dans mes préférences.
En série, il y en a tellement je crois que j’en consomme beaucoup trop haha mais définitivement The Office, Brooklyn nine nine, Pokémon première génération, Buffy contre les Vampires

Pour les jeux vidéo j’en ai parlé plus tôt mais Zelda a été ma licence doudou pendant très longtemps et l’est toujours.

Et en musique j’ai beaucoup beaucoup écouté Queen, Les Pink Floyd, Alice Cooper et je les écoute toujours aujourd’hui. Dans les plus récents j’ajoute Lady Gaga qui pour moi est l’incarnation de la pop actuelle ainsi que Ninja Sex Party qui est ultra créatif et dont je m’inspire parfois haha.

Et quelles sont tes attentes ?

Lola : Clairement en ce moment depuis que j’ai fini le Chapitre 1 de Deltarune je suis dans une attente beaucoup trop frustrante de la suite, surtout que de ce que j’ai compris il va falloir attendre très longtemps dans le cas ou ça sortirait un jour.
Animal Crossing sur Switch aussi prévu pour 2019, je suis fébrile.
Et Save Me Mister Tako qui est sorti sur Switch la semaine dernière et que j’ai très hâte de me procurer car je l’attends depuis longtemps.

Un mot sur ton actualité ? Tes projets en cours ?

Lola : Mon actu du moment ça reste la conception de mon jeu et les sorties vidéo de mon journal de bord, je n’ai pas d’évènements ou de conventions programmées pour l’instant.

A quel autre créatif souhaiterais-tu voir poser ces questions ?

Lola : J’aimerais beaucoup voir Copain du Web répondre à ces questions. Il fait un contenu vraiment original et super quali et il a une démarche pédagogique que je trouve intéressante.

As-tu beaucoup de retour des personnes qui te suivent ?

Lola : Oui tout le temps ! Ils et elles sont toujours au taquet quand je sors une démo de jeu ou une vidéo. J’ai la chance que ça soit très souvent des retours constructifs en plus.

Tes fans te soufflent des idées parfois ?

Lola : Ouais c’est déjà arrivé, notamment pour les introductions de mes vidéos, c’est de leurs idées que j’ai créé mes alter ego de la développeuse du lundi et du vendredi d’ailleurs.

Que voudrais-tu dire à tous tes fans et aux prochains ?

Lola : Je voudrais leur dire merci pour leur soutien et leur bienveillance et je voudrais leur rappeler qu’eux aussi peuvent créer des trucs, c’est pas obligé d’être bien mais à partir du moment ou vous prenez du plaisir à le faire et que vous apprenez des trucs dans le processus c’est vraiment le principal.

Pour terminer, quelle question aurais-tu souhaité que l’on te pose et qu’aurais-tu répondu ?

Lola : J’aurai aimé qu’on me demande comment ça va depuis que mon aspirateur compte réduire l’humanité en cendre parce que bon, c’est pas tous les jours facile à vivre. Mais je vois bien que je vais devoir sauver le monde toute seule !

Encore une fois merci Lola d’avoir participé à Adopte un Créatif.

Lola : Merci à toi de m’avoir contacté ce fut un plaisir !

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Propos recueillis par Thomas O. pour Eklecty-City.fr, qui remercie Lola, la Développeuse Du Dimanche, de s’être prêtée au jeu d’une interview.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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