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[CRITIQUE] Sakra : Le Wuxia à l’honneur

Le cinéma asiatique peine à se faire une place dans le paysage cinématographique français. Pourtant les films de Donnie Yen sont les seuls qui y parviennent. Le dernier en date étant Ip Man 4. Cette fois-ci c’est Sakra qui va arriver.

Donnie Yen, icône de la pop-culture asiatique !

Réalisé par Yen en personne, Sakra est l’adaptation du roman « Demi-Dieux et Semi-Démons » écrit par Jin Yong. Il s’agit d’un Wuxia, soit une histoire qui relate les aventures d’artistes martiaux dans la Chine ancienne. Dans celui-ci, Donnie joue le rôle du héros Qiao Feng, chef du clan des mendiants dont la réputation n’est plus à faire. Mais celui-ci par le jeu d’habiles manipulations se retrouve au cœur d’une conspiration.

Qiao va donc devoir à la fois laver son nom mais également trouver la personne responsable de tous les meurtres en sachant que notre héros ne connaît pas ses parents biologiques. Bref tout est à démêlé pour notre héros qui aura en plus de sa personne, la charge de Azhu, une femme dont le père est un grand général.

Sakra a un scénario assez simpliste au final pour un Wuxia sans réel grand enjeu. Loin des productions de la Shaw Brothers et des productions de feu Chang Cheh. On voit très rapidement les ficelles du film. Les personnages secondaires sont peu exploités et les dialogues sont d’un autre âge.

Cependant, la présence de Donnie Yen fait quand même du bien au film ne serait que par son expérience martiale. Les scènes de combat sont excellemment chorégraphiées. A défaut d’avoir une réalisation soignée et une mise en scène recherchée. C’est dommage car Donnie Yen connaît le genre pour avoir participé à de nombreux films dont des wuxia. Quitte à regarder des Wuxia “récents” autant consacrer du temps à la saga Detective Dee de Tsui hark.

Au final Sakra c’est 2h10 où le film n’arrive pas à nous accrocher et nous tenir en haleine. Ça va dans tous les sens, sans jamais réussir à nous captiver totalement. C’est une déception, surtout pour les fans du genre.

Conclusion :

Donnie Yen s’attaque à la réalisation en adaptant le wuxia « demi-dieux et semi-démons ». Il y a déjà eu des tentatives par le passé et celle-ci vient ajouter sa pierre à l’édifice. Côté martial nous sommes sur du solide avec Yen mais côté histoire et dialogue le film a du mal à trouver son rythme.

Le scénario mal découpé et les dialogues parfois rudimentaires ne permettent pas de se plonger totalement et comprendre les réels enjeux autour du héros Qiao Feng. Toutefois, il est bon de retrouver des têtes connues comme Kara Hui ou Yuen cheung Yan. Mais si vous aimez les wuxia préférez “Blade” de Tsui Hark ou Detective Dee ou encore « Hero » de Zhang Yimou avec Donnie Yen dedans en plus de grandes affiches du cinéma asiatique.

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RÉSUMÉ

Ce n’est pas le wuxia de l’année mais les fans de Donnie trouveront peut-être leur compte.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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