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Star Wars : Interview avec le réalisateur Jordan Inconstant le réalisateur de Star Wars Le Secret de Tatooine

A quelques jours de la sortie de Rogue One A Star Wars Story, nous avons interviewé Jordan Inconstant, le réalisateur de Star Wars Le Secret de Tatooine. Âgé de 27 ans, Jordan est un jeune cinéaste talentueux, passionné et perfectionniste qui a remporté de nombreux prix pour ses courts-métrages. Au mois de novembre, il a publié son nouveau film, Star Wars Le Secret de Tatooine, qui se déroule entre les épisodes III et IV et se concentre sur l’exil d’Obi-Wan Kenobi, auquel participe le comédien Bruno Choel, la voix officielle de Obiwan. Notre rencontre avec à n’en pas douter un futur grand réalisateur français.

Bonjour Jordan, tout d’abord merci à toi de nous avoir accordé cette interview. Avant de débuter peux-tu te présenter ?

Jordan : Bonjour ! Jordan Inconstant, j’ai 27 ans. Je réalise des courts métrages et en parallèle, je bosse en freelance en tant que réal, cadreur et monteur.

Avant de parler de tes projets, j’aimerais que l’on revienne sur ta passion pour le cinéma. Je sais que tu es passionné depuis ton plus jeune âge, comme nous tous, j’imagine qu’il y a eu un déclic, un film, une œuvre. Quel est le film qui a changé ta vie à jamais ?

Jordan : Il n’y a pas un film en particulier qui m’ait donné envie de faire du cinéma mais plusieurs, c’est vraiment difficile d’en choisir un …. Tout ce que je me souviens, c’est que quand j’étais petit vers 4 ou 5 ans, que je voyais Star Wars ou encore Roger Rabbit a la TV parmi tant d’autres… J’étais persuadé que c’était réel ! Moi aussi je voulais avoir un sabre laser entre les mains, avoir un copain lapin ou encore une machine à rétrécir ! J’étais peut être simple d’esprit ou la tête un peu trop dans les nuages je ne sais pas … Mais ça m’est resté depuis, j’aime les univers qui sortent du réalisme.

C’est donc tout naturellement que tu as entrepris des études dans ce domaine. Parle-nous de ces années de formation.

Jordan : En fait depuis que je suis petit, je piquais la caméra à ma famille pour faire des petits films… Inutile de dire que ces œuvres ne marqueront pas le septième art (rire). Du coup en grandissant, j’ai fait l’ESRA à Paris, c’est une bonne école, j’en garde de très bons souvenirs. Ca m’a permis d’apprendre de bonne bases techniques et plein de choses sur le cinéma. Après je dois avouer que je n’étais pas trop attaché aux projets et aux films de l’école, il y avait plusieurs contraintes dans les productions et puis je préférais me concentrer sur mes projets dans lesquels j’étais plus épanoui et où je pouvais choisir l’équipe qui m’entourait.

En 2012, tu te fais plaisir (rires), tu réalises pour tes études un Exercice de découpage et d’adaptation sur l’œuvre du CID de Corneille, le tout plongé dans l’univers de The Dark Knight.

Jordan : (Rires) J’étais en dernière année d’ESRA, notre professeur de découpage nous a donné un exercice pour les partiels. Je rappelle pour ceux qui ne connaissent pas que le découpage technique est un document qui transforme le scénario en film, où l’on choisit les plans qui composeront la séquence. Dans cet exercice il y avait un impératif, choisir un passage du CID de Corneille, le reste était totalement libre. J’ai donc choisit un passage qui pouvait faire échos à Batman. Avec mon petit côté geek, je ne pouvais pas passer à côté !

Tu es un jeune cinéaste, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un jeune passionné qui souhaite suivre des études dans ce domaine ?

Jordan : Si je devais donner un conseil à un jeune passionné, je lui dirais de suivre ses envies et ses rêves ! Si vraiment il a envie de se lancer là-dedans pour les bonnes raisons, par passion, il ne faut pas hésiter ! C’est loin d’être simple… mais tu prends tellement de plaisir à faire un film que ça compense.

En 2013, tu es diplômé de l’ESRA (École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle) à Paris. Cette même année tu publies Pirates des Caraïbes : Aux Frontières de L’Oubli, un prequel au film original dans lequel tu joues Jack Sparrow. Chose intéressante, outre tes qualités de metteur en scène tu n’es pas mauvais comme acteur (rires).

Jordan : Ahah ! En plus de l’ESRA j’ai fait du théâtre plus jeune ainsi que des coachings et stages d’acting. Outre le fait que c’était plus simple pour le tournage que je fasse moi-même Jack, je dois avouer que j’avais très envie de le tester ! Le Fanfilm de Pirates des Caraïbes, a vraiment été une expérience incroyable ! Se retrouver sur un véritable 3 mats avec une bande de pirates la frontière entre réalité et fiction devient très très mince ! En plus se retrouver en pirate sur une vraie Ile déserte à l’autre bout du monde avait quelque chose de surréaliste.

Grâce à ce film, j’ai pu rencontrer des personnes qui m’ont entouré pour la suite de mes projets. Le film a eu un super accueil sur internet grâce en autre à Allociné qui a fait une bonne promo mais a reçu également de nombreux prix en Festivals et Comic-Con a l’étranger.

Tu as fait appel aux comédiens français qui prêtent leur voix aux personnages de Jack Sparrow et de Barbossa. Nous le verrons par la suite avec Star Wars, déjà en 2013 tu as le souci du détail.

Jordan : Les Fanfilms sont une bonne expérience pour apprendre la rigueur, on touche à des franchises qui sont faites par d’énormes productions ! On ne joue pas dans la même cour, les films sont produits avec plusieurs millions… Il faut faire le maximum pour que le public ne sente pas trop cet écart et retrouve l’ambiance de la saga d’origine et je pense que tout cela passe par les petits détails. Pour moi, on ne peut pas faire un fan film sans avoir les vrais voix des personnages … c’est comme avoir Jack Sparrow sans ses dreads !

Il y a aussi La Belle et la Bête – The Beauty and the Beast qui a reporté plusieurs prix. Dis-nous-en davantage sur le film.

Jordan : Avec mes premiers films je pense que je me cherchais un peu … « La Belle et La Bête » est mon deuxième film, il y a quelques imperfections… je commençais ma formation à l’ESRA, j’avais très envie de réaliser des films. Le but était de pouvoir prendre une histoire libre de droit (l’histoire est tombée dans le domaine public) pour essayer d’y incorporer mon univers.

Tu as créé l’association Tirak Line, peux-tu nous la présenter ainsi que les différents projets qui y sont rattachés.

Jordan : J’ai créé Tirak Line pour encadrer mes projets au point de vue administratif (Assurances, demandes d’autorisations, financements etc.). Grâce à cela, mes projets ne sont pas seulement rattachés à moi-même, mais aussi à une association et cela facilite les choses… Pour le moment je m’en sers uniquement pour produire mes courts métrages.

Avant de me lancer dans l’aventure de Star Wars, j’ai eu l’occasion de réaliser « Yo Soy Pedro » un film original, hommage au film de serie B. L’histoire met en scène 2 policiers américains qui découvrent un alien qu’ils prennent pour un acteur. Ce film a eu pas mal de succès dans les festivals US, il a eu plus de 100 sélections et une trentaine de prix.

Il est temps de parler de Star Wars. Il y a quelques semaines tu as publié le court-métrage Star Wars Le Secret de Tatooine. J’en profite encore une fois pour te féliciter sur la qualité du film. L’idée d’un film Star Wars germait depuis combien de temps dans ton esprit ?

Jordan : Merci beaucoup pour tes compliments d’autant plus que tu es un fan de Star Wars ! J’avais cette idée déjà à l’époque du Fanfilm de Pirates des Caraïbes. Dès que le film a été terminé, j’ai commencé à réfléchir à un scénario, ça n’a pas été simple car l’univers Star Wars est très vaste ! Je voulais qu’on retrouve des personnages connus du grand public pour être rattaché au maximum a la saga. J’ai fait le scénario en fonction des moyens que je pouvais avoir à ma disposition pour ne pas partir trop loin et avoir un film qui ne soit pas réalisable.

Peux-tu nous parler du processus d’écriture ? Combien de temps cela t’a pris ?

Jordan : Écrire un Fanfilm de Star Wars est assez compliqué cela m’a prit environ 4 mois. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. Tout d’abord, il faut respecter l’univers, on ne peut pas faire quelque chose qui choquerait les fans tant au point de vue de l’histoire mais aussi sur le point de vue technique, heureusement que Jeremy Pennarubia était là pour faire le conseiller technique, fan de Star Wars ! (rires).

A la base l’histoire était beaucoup plus dense et compliquée, Obi-Wan arrivait à rentrer en contact avec d’autres Jedis, la purge était au centre du récit, mais au final, je me suis dit qu’il valait mieux se concentrer sur quelque chose de plus simple.

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Il y a eu un énorme travail de repérages, de choix des costumes, de castings. Peux-tu revenir sur ces différentes étapes et nous présenter les acteurs principaux du film ?

Jordan : Dans un Fanfilm, il faut trouver des acteurs qui ressemblent au maximum aux acteurs d’origines, même si le costume y fait beaucoup, ce n’est pas toujours évident, il faut en prendre compte. J’ai longtemps cherché le personnage d’Obiwan et par chance j’ai vu Gautier Del Pia dans une série à la TV et de suite, j’ai trouvé qu’il avait quelque chose d’Obi-Wan dans le regard, je l’ai donc contacté et après lui avoir expliqué le projet, il a rejoint la galaxie lointaine ! Il n’y a pas eu d’hésitation sur Luka Quinn qui interprète Luke Skywalker étant enfant, il était très jeune lors du tournage et malgré tout très pro pour son jeune âge. Pour Owen, l’oncle de Luke, Didier Forest a un petit quelque chose avec Phil Brown, je l’ai rencontré sur le tournage de « Yo Soy Pedro » Didier sait apporter un vent de bonne humeur sur le tournage. Quand je fais un film, j’ai vraiment besoin de me sentir bien avec mes acteurs, qu’il n’y ait pas de problèmes d’égo ou autre, par chance je suis toujours tombé sur des personnes très motivées et investies qui ont cru en mes projets.

Au point de vue technique, au fil des films que j’ai réalisé, je me suis entouré d’une équipe solide et compétente dont les membres sont devenus des amis. Nicolas Fournelle qui a réalisé tous les maquillages du film est très professionnel on a essayé de faire des maquillages à l’ancienne qui pourraient s’incorporer dans la première trilogie. Jeremy Pennarubia qui s’occupait des costumes a travaillé les textures pour donner l’aspect et la patine que l’on retrouve dans la saga. Il a aussi réalisé le costume du chasseur de primes, c’est un accessoiriste, costumier mais aussi cosplayeur de talent.

Revenons sur le tournage. L’équipe s’est rendue dans les Alpes Françaises, en studio et dans le désert Espagnol, le tout sur combien de mois.

Jordan : A la base, nous devions tourner en Tunisie dans les vrais décors de la saga, nous avions les autorisations et tout était réglé mais avec les risques liés au terrorisme, il a fallu annuler. Nous avons donc recherché de nouveaux décors pour pouvoir raconter cette histoire. Je suis parti en repérages aux « Bardenas Reales » en Espagne pour chercher le désert qui nous servira dans le film, il était très bien mais il a fallu supprimer toute l’herbe en post prod, chose assez compliquée… En tout le tournage s’est déroulé sur 5 mois, de Février à Juin 2015. Pour la séquence des Alpes cela ne se voit pas dans le film grâce aux FX mais nous avons tourné sur une piste de ski remplit de skieurs … Je n’oublierai jamais leurs têtes en voyant arriver DARK VADOR (rires).

Enfin, il y a eu la post-production, as-tu été obligé de faire des reshoots (rires) ?

Jordan : Pas cette fois !

Durant tous ces processus de la fabrication de Star Wars Le Secret de Tatooine, j’imagine que tu as relevé de nombreux défis. Peux-tu nous en parler ?

Jordan : Les décors ont été un vrai problème, comme expliqué plus haut nous avons eu des soucis et avons dû changer nos plans… Il nous fallait absolument l’igloo pour diverses séquences. On a donc décidé de tourner ces séquences sur fond vert et de recréer tout l’environnement en post prod. Les effets spéciaux du film ont été supervisé par Benjamin Grisel, il a fait un sacré boulot ! Il avait la même vision que moi et était très motivé. On a passé 1 ans et demi sur les effets, il n’y a pas un plan sans retouche dans le film. Il y a d’autres soucis mais sa serait trop long a développer, un film n’est qu’une suite de problèmes à résoudre… il ne vaut mieux pas y penser lorsque l’on se lance.

Là aussi tu as fait appel à la voix française officielle de Obi-Wan Kenobi. Le comédien Bruno Choel, qui prête sa voix à Ewan McGregor notamment dans la prélogie Star Wars, participe également au film. A-t-il accepté tout de suite de participer au film ?

Jordan : J’avais déjà rencontré Bruno pour le projet du Fanfilm de Pirates des Caraïbes : Aux Frontières de L’Oubli. Tout comme pour le précédent il a accepté de suite ! Il est vraiment tres impressionnant en tant qu’acteur, j’ai une profonde admiration pour lui ! C’est incroyable de le voir interpréter Jack Sparrow ou encore Obi-Wan, il se remet dans la peau des personnages physiquement, par exemple il avait les mimiques de Jack derrière le micro. J’ai eu l’occasion de rencontrer de grands acteurs de doublage, j’ai toujours aimé ce milieu, ce sont vraiment de vrais acteurs très performants et non pas simplement des voix qui récitent un texte !

J’imagine que placer l’intrigue entre les épisodes III et IV avec Obi-Wan Kenobi était la réponse à un manque chez les fans. Obi-Wan Kenobi est un personnage qui manque cruellement aux fans.

Jordan : La période entre l’épisode 3 et 4 intéresse beaucoup les fans et ils se demandent tous ce qu’a pu faire Obi-Wan pendant plus de 20 ans sur Tatooine… En tant que fan je me suis demandé ce que je voudrais voir à l’écran. Pour moi il était intéressant de montrer non pas un Jedi mais un homme qui est face au doute, il se remet en question. Comment vivre après avoir perdu un ami, en l’occurrence Anakin. Le film essaie de répondre à cette question.

D’ailleurs, ces derniers jours, une information nous est parvenue. Il faut la prendre avec des pincettes, mais il se murmure qu’à l’issue de la troisième trilogie, un spin-of sur Obi-Wan Kenobi devrait rapidement débouler sur nos écrans. En effet, le personnage serait « présent » dans les épisodes VIII et IX. Qu’en penses-tu ?

Jordan : Je serais prêt à parier mon sabre laser qu’Obi Wan est loin de prendre sa retraite ! Je suis sûr que Disney va faire un Spin-Of sur ce personnage d’autant plus qu’Ewan McGregor est d’accord pour reprendre le rôle, ça serait génial ! Mais Disney devrait faire attention… J’ai peur que le public consomme ces films comme du pop corn, est ce qu’ils resteront dans les mémoires comme leurs prédécesseurs, l’avenir nous le dira…

D’où cette question, à cette heure les fans s’interrogent sur l’identité de Rey. Est-elle la fille de Luke ou la petite-fille d’Obi-Wan Kenobi. Une idée ?

Jordan : Aucune idée… Mais si c’est Obi-Wan, il n’a pas dû s’ennuyer pendant son exile sur Tatooine si vous voyez ce que je veux dire… Personnellement je ne serais pas pour du tout !

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D’ailleurs, quel est ton épisode préféré de la saga ?

Jordan : C’est vraiment une question difficile ! Je vais avoir du mal à choisir mon préféré … j’aime beaucoup « La Revanche des Sith » ou l’on voit Anakin succomber au côté obscur s’opposant à son mentor Obi-Wan, c’est une relation très intéressante. Mais il y a aussi « L’empire contre Attaque » où l’on découvre Vador dans toute sa splendeur ! Tout ce que je peux dire, c’est que l’épisode que j’aime le moins est « Le Retour du Jedi ».

Ne trouves-tu pas stupide cette guéguerre entre les fans de la prélogie et de la trilogie originale ? Pour ma part il y a des choses que j’affectionne et que je déteste dans les deux trilogies et je suis fan des 45 dernières minutes de l’épisode III.

Jordan : Complétement… Pour moi il y a des bonnes choses dans les 2 trilogies. J’ai du mal a comprendre cette guerre entre fans. Il est vrai qu’on sent forcément une rupture entre les deux trilogies de par le récit tout d’abord, l’époque, mais aussi les moyens et les techniques de prises de vues… Je pense qu’il est difficile de toucher au mythe de Star Wars, les personnes qui étaient là à la sortie en 1977 et qui ont attendu 1999 pour voir le préquel, se sont approprié la saga, ils se sont imaginé ce qui s’est passé avant « Le Nouvel Espoir » et voir cela sur grand écran peut être violent dans un premier temps… Il faut du temps pour accepter…

Et puis après tout, Lucas est derrière les 2 trilogies, c’est l’auteur de Star Wars. Je ne comprends pas trop les tensions qu’il peut y avoir entre lui et certains fans, c’est le patron, c’est son histoire, il l’a réalisée avec son point de vue et personnellement j’en suis très content ! Je pense que je ne vais pas forcement me faire des amis en disant ça (rires).

As-tu eu des retours sur le film des personnes gravitants autour de LucasArt ou de Disney ?

Jordan : Non pas pour le moment, le film est en ligne depuis moins de trois semaines… Nous verrons bien…

Vas-tu nous proposer à l’avenir un nouveau film dans l’univers de Star Wars ?

Jordan : Non je pense que j’en ai terminé avec les Fanfilms, c’est une expérience très enrichissante car il faut travailler dans un univers qui n’est pas forcément le sien en respectant les codes du film d’origine, tout en y apportant sa touche personnelle. C’est un bon exercice pour comprendre comment créer un univers qui pour moi est une chose essentielle pour être un bon réal. A présent je vais m’orienter vers des films originaux.

As-tu un message à laisser à toute l’équipe de Star Wars Le Secret de Tatooine ?

Jordan : Si je devais leur dire quelque chose avant tout c’est MERCI, merci d’avoir cru au projet, d’avoir donné autant d’énergie et de passion pour ce film. C’était vraiment dingue de vivre cette expérience à plusieurs reprises sur le tournage, tout comme à l’époque de Pirates des Caraïbes : Aux Frontières de L’Oubli, on se disait, on est dans le film !!! Personnellement c’est pour ça que je fais du cinéma et en compagnie de cette équipe c’est top ! Je dirais aussi qu’ils se préparent pour la suite des aventures ! (rires)

Peux-tu nous parler de tes projets en cours ?

Jordan : Oui ! Je suis en ce moment en post-production sur un nouveau court, « Super-Vieillot » qui met en scène des Super Héros à la retraite qui reprennent du service. Le film devrait sortir en festivals en début d’année 2017. Parallèlement, je suis en recherche de subventions pour un prochain projet dans l’univers du cirque cette fois.

Avant de conclure, si je te donne la possibilité d’envoyer un message au jeune Jordan qui vient d’avoir un déclic pour le cinéma que lui dirais-tu ?

Jordan : Je lui dirais déjà qu’il ne sera jamais copain avec Roger Rabbit (rires). Plus sérieusement, je pense que je lui dirais de croire en soi, et de ne jamais se décourager, les obstacles sont faits pour être surmontés. Je pense vraiment que tout est possible tant qu’on a la motivation et que l’on croit à ses rêves. J’ai peut-être trop regardé de Disney dans ma jeunesse…

Nous sommes arrivés à la fin de l’interview, encore merci pour tout Jordan. J’espère a très vite pour un long-métrage dans les salles.

Jordan : Qui sait ! Comme dit le proverbe « La chance sourit aux audacieux » après tout ! (rires). Terminons sur le traditionnel et immanquable : « QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS ! »

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Propos recueillis par Thomas pour Eklecty-City.fr, qui remercie Jordan Inconstant pour s’être prêté au jeu d’une interview.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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