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[CRITIQUE] Oh Lucy : Une perruque sans personnalité

Oh Lucy est une version longue du court-métrage singapourien du même nom. Le film est sorti en salle le 31 janvier 2018 et la rédaction a pu voir la version DVD du long-métrage. Cette production nippo-américaine réalisée par Atsuko Hirayanagi nous plonge dans un Japon séparé entre tradition et décadence occidentale.

Une première partie japonaise

Notre héroïne, Setsuko traverse une crise de la cinquantaine avec plus ou moins de difficulté. Celle-ci vit un peu comme une grande partie de ses concitoyens : Metro, Boulot, dodo. Une première partie axée sur le Japon avec les uses et coutumes du pays. A mon sens c’est la meilleure partie du film, où l’on découvre notre personnage et ses névroses mais aussi son quotidien et sa relation assez complexe avec sa sœur.

C’est ensuite que ça se développe davantage et se corse avec l’arrivée du professeur d’anglais où notre héroïne va changer de personnalité pour s’adapter à son apprentissage de l’anglais. Elle va donc adapter une personnalité quelque peu niaise vis-à-vis de son professeur.
Elle va donc s’affubler d’une perruque blonde et s’éprendre éperdument pour son professeur d’anglais. La seconde partie du film elle est tournée dans le sud de la Californie et fini en roda-trip entre le professeur, lucy et sa sœur.

L’histoire n’est pas extraordinaire et on en oublie très vite le pourquoi du visionnage et ce que l’on essaye de nous dire tant cela n’est clairement pas très intéressant.

Une épopée californienne !

Le scénario s’enlise pour ce film et tourne clairement très vite en rond. La photographie est intéressante et la réalisation quant à elle se veut banale sans être bancale. On retient un film à la fois japonais ayant des excentricités et des rêves de grandeurs américains. Notons la présence de Josh Hartnett dans le rôle du professeur d’anglais, qui fait bien le travail sans non plus forcer le talent.

Conclusion :

Oh Lucy est un film à regarder un dimanche tranquillement, sans forcer et en étant tranquille. Si vous êtes en pleine crise de la cinquantaine et des envies de changer de quotidien, alors ce film est taillé pour vous. Autrement, vous pouvez le regarder, sans non plus en attendre énormément.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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