AccueilCinéma Petta : Quand Rajini se la joue old-school

[CRITIQUE] Petta : Quand Rajini se la joue old-school

Après 2.0 Rajinikanth revient sur le devant de la scène avec Petta. Toujours aussi en forme le thalaivaa, remet le couvert pour ce Pongal 2019. Le moins que l’on puisse en dire, c’est que le long-métrage marquera les esprits.

Pettaparak !

Cela va s’en dire que la promesse de retrouver un Rajini à la sauce vintage donnait très clairement envie d’aller courir dans les salles obscures. La promesse est très clairement tenue. Dès la première partie du long-métrage on se retrouve émerveillé par toute la classe et le charisme de Rajini. Ce dernier s’impose en surveillant d’internat et faire régner l’ordre avec son charisme et ses poings. Bien entendu le film prend en profondeur au fur et à mesure dévoilant le passif de Petta Velan. Sa présence, sa quête de vengeance et son ennemi.

Outre sa présence à l’internat et son histoire d’amour naissante avec Mangalam, il y a un flashback sur la jeunesse de notre héros avec cette fois-ci un rajeunissement de Rajini. Il faut dire que ce passage est aussi réussi que jouissif. On comprend dès lors mieux ce qui anime le cœur de Petta.

Profitons-en pour évoquer l’alter-ego de notre héros, celui ayant pour seul but de le nuire : Singaar Singh. Excellemment bien interprété par l’acteur hindi Nawazuddin Siddiqui. Celui-ci joue très bien les méchants et entre à merveille dans son rôle, même si on aurait souhaité un peu plus d’envergure pour faire face à l’ego et charisme de Petta.

Le scénario du film que l’on pourrait croire banal prend de la profondeur au fur à mesure de l’avancé et même mieux, la seconde partie du film et son twist final provoquent un « wow » effect à la sortie. Bien entendu, beaucoup pourront trouver le film long de par sa durée de 3h, mais il tout tient si bien en haleine qu’on on arrive presque à dire que l’on en veut encore.

Il faut aussi ajouter à cela les musiques d’Anirudh. Elles sont excellentes, il n’y a rien à redire de ce côté-là. Marana Mass, la chanson mettant en avant Rajini est un petit bijou et donne très clairement envie de danser avec le thailaivaa.

Karthik Subbaraj, le réalisateur du film est un véritable fan de Rajini et ce dernier rend hommage à l’homme et au personnage mythique que l’on connait jusqu’à ses plus petites mimiques ayant forgée la légende.

Conclusion :

Petta est un très bon cru. Après avoir vu Rajini dans les traits de Chitti nous le voyons désormais dans celui de Petta Velan. On retrouve la Superstar au top de sa forme pour un film jouissif au possible. A défaut d’avoir pu voir des films comme Annamalai, Baasha ou Sivaji au cinéma, Petta permet de revoir Rajini et ses célèbres gestes sur un grand écran.

En plus du long-métrage et de son twist, c’est aussi l’ambiance de la salle qui joue pour beaucoup. En effet, celle-ci réagissait pour quasiment tous les actes de la Superstar. Rien que pour ça, c’est un super moment et par-dessus tout, ça aide aussi à plonger d’autant plus dans le film.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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