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L.A. Noire : Nos Impressions

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Fin 2006, Rockstar annonce avoir signé un accord d’édition avec le studio australien Team Bondi, fondé par Brendan McNamara ancien directeur du studio londonien Team Soho et scénariste de The Getaway, pour le jeu L.A. Noire.
On nous promet une claque vidéoludique, le jeu est décrit comme un thriller policier prenant place dans la ville de Los Angeles durant les années 40 avec une ambiance lourde, dans laquelle le joueur devra résoudre une série de meurtres.

Les deux premières vidéos donne le ton :

Cinq années séparent l’annonce et la sortie du titre, qui resta mystérieux pendant de longs mois, son développement a connu quelques embuches, Sony décide en 2008 de mettre un terme au financement du titre, oui L.A. Noire devait être une exclusivité PS3, on reproche au studio de ne pas être en mesure de respecter les délais de développement.

Récemment nous avons appris que certains contributeurs n’auraient pas été crédités sciemment par Rockstar Games, des collaborateurs qui se seraient plaints de journées épuisantes de 12 heures non stop pendant un an… Des membres de l’équipe de développement ont créée le site L.A. Noire Credits qui répertorie la totalité des personnes ayant travaillé sur le titre. On parle aussi de quelques frictions entre la Team Bondi et Rockstar.

Le titre est sorti le 17 mai 2011 aux États-Unis et le 20 mai 2011 en Europe sur PS3 et 360, une version PC est également annoncée pour automne 2011 (voir notre article).
Au programme corruption et trafic de stupéfiants, l’intrigue se situant dans les 40’s dépeint parfaitement « la société américaine de l’époque et ses maux alcoolisme, paupérisation, condition des vétérans, miroir aux alouettes d’Hollywood, condition des minorités, violence conjugale« …

À l’issue de la guerre du Pacifique, Cole Phelps, lieutenant du corps des Marines décoré de la Silver Star pour sa bravoure, rentre en Californie. Dès son arrivée, il découvre que la « ville des Anges » est entachée par les meurtres, la corruption, et le trafic de drogue. Désireux de servir son pays, de défendre la justice et de corriger les erreurs de son passé, Phelps s’engage dans la police de Los Angeles pour y résoudre des affaires qui vont le faire monter en grade et qui vont l’amener à côtoyer des personnes prêtes à tout pour satisfaire leurs intérêts personnels et à suivre les traces d’un sanglant tueur en série qui sévit en ville.

L’héritier d’Heavy Rain et de GTA

Le jeu nous régale d’une introduction qui présente les différents univers de la ville; on se balade dans différents coin, voyant les studios d’Hollywood aux maisons qui se construisent, les lettres HollywoodLAND dans un environnement de ville énorme, à savoir qu’il s’agit de la plus grande carte après GTA San Andreas que Rockstar ait conçue.

L.A. Noire est un GTA like sans être un, c’est un open-world, nous pouvons nous déplacer à travers la ville tout en effectuant les missions.

Les enquêtes principales (l’arc narratif) sont construites à l’identique, le jeu devient répétitif sauf lors des passages « clés » qui vous introduiront vers vos nouvelles affectations, le personnage de Cole Phelps évolue entre l’Unité de patrouille, la Brigade de la circulation, la Brigade criminelle, la Brigade des mœurs et les Incendies criminels.

Les missions annexes, au nombre de 40, sont construites elles-aussi sur le même schéma, à côté de ça on nous propose de découvrir une trentaine de monuments historiques, disséminés dans toutes les portions de la ville et de chercher les véhicules cachés.

Le titre offre une approche totalement différente d’un Grand Theft Auto ou d’un Red Dead Redemption ou l’investigation passe avant tout dans le gameplay, un gameplay qui se veut novateur mais maladroit…

Là ou L.A. Noire frappe fort, c’est au niveau du travail apporté aux traits du visage qui a été particulièrement bien soigné et offre une palette de détails jamais vu. Toutes les expressions sont captés, le soucis du détail montre une fois de plus le travail de Rockstar sur ces titres. L.A. Noire est l’occasion de mettre en œuvre les dernières techniques de motions captures et de capture faciales aux services du jeu d’acteurs. Les personnages virtuels atteignent un nouveau degré de crédibilité mais pas pour autant de vie bien que l’équipe a réussi vraie performance technique. En avançant dans le jeu, on découvre plusieurs personnages doublés et motion-capturés avec les visages de personnes connues dont: Aaron Staton (Cosgrove dans la série Mad Men), Greg Grunberg, Brian Krause, Keith Szarabajka, Iyari Limon et John Noble, Walter Bishop dans la série à succès Fringe de J.J. Abrams.

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L’expression des visages nous est d’une grande aide lors des séquences d’interrogatoire, si vous êtes attentif vous n’aurez pas trop de mal à faire le bon choix entre Mensonge, Vérité et Doute, toutefois faites attention au « Doute » qui selon nous aurait du être baptisé ainsi « Hurler pour rien« .

L.A. Noire surprend et séduit avec son ambiance et son originalité, avec la bande son jazzy l’immersion est immédiate, mais le jeu déçois par son gameplay rigide, ses répétitons et sa map sous-exploitée.

Le premier titre de la Team Bondi nous laisse la même impression que le premier volet Assassin’s Creed, novateur mais on se rend vite compte qu’il est linéaire… Si vous êtes à la recherche d’une expérience inédite foncez, si vous espérez un GTA-like, le titre risque de vous décevoir.

Notre note : 07 / 10

Voici une parodie vidéo qui résume parfaitement quelques points faible de L.A. Noire :

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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