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[CRITIQUE] Le Prisonnier d’Alcatraz : l’homme qui parlait aux oiseaux

Le Prisonnier d’Alcatraz est fun film que l’on ne présente plus tant celui-ci est devenu culte. Une réédition sortant du côté de Wild Side le 6 juin prochain nous permet de nous plonger de l’enfer carcéral américain.

30 millions d’amis !

L’histoire suit celle d’un détenu ayant commis deux meurtres horribles. Celui-ci est donc incarcéré à Alcatraz. Celui que l’on pourrait comparer à un monstre sanguinaire devient tout de suite humain à nos yeux dès lors qu’il commence à s’occuper et apprivoiser des oiseaux. Ce dernier, après une balade pluvieuse, s’est trouvé une passion pour les animaux ailés.

Celui-ci se trouve une passion, car il passera de long moment à l’isolement, son seul refuge étant les oiseaux et le moineau qu’il a recueilli. A défaut de pouvoir sortir Robert Stroud, le détenu va étudier les oiseaux au point d’en devenir un expert. Un ornithologue confirmé. Ce n’est pas un film dans la lignée de Tango & Cash ou La Grande Évasion.

Notre « héros » reste en prison, un système carcéral américain dur mais le film ne tombe pas dans les clichés des révoltes en prison ou encore des abus perpétrés par les geôliers. Cela montre surtout la solitude étouffante liée à ce milieu et les prisonniers devant se trouver des passes temps pour combler le temps qui passe.

Le seul indicateur de temps est les rides se formant au fur et à mesure des années. Point d’action ici mesdames et messieurs, mais plutôt un long métrage qui prend son temps. Le thème de la rédemption est forte ici, peut-on pardonner à un homme après des exactions commises même s’il a purgé sa peine ?

Le Prisonnier d’Alcatraz est un film étouffant, tout est cloisonné et nous vivons la perpétuité de notre héros durant les deux heures que dur le film. Notre héros, qui au début pouvait s’adonner à sa passion des oiseaux, mais qui se la verra refuser après son transfert à Alcatraz. Le message véhiculé par le long-métrage n’a pris aucune ride et reste toujours autant d’actualité.

Le réalisateur John Frankenheimer met ici en scène le grand Burt Lancaster dans le rôle-titre. Cela fonctionne à merveille pour cet acteur de renom incroyable. Être enfermé avec lui durant plus de deux heures est une aubaine dans le paradoxe est d’autant plus poussé par le fait que nous sommes plongé dans un univers carcéral.

Malgré tout, même si la mise en scène est soignée et aux petits oignons, on sent néanmoins que certaines scènes sont faites pour émouvoir le spectateur. Les ficelles sont un peu grosses, mais cela fonctionne très bien néanmoins.

Conclusion :

Le Prisonnier d’Alcatraz mérite son statut de film culte. Il reste intouchable, cette histoire vraie aux traits tout de même très généreux pour faire de notre héros un grand sensible fonctionne très bien.
Nous sommes plongés du début à la fin dans cet univers très difficile et clos. En bref, vous ne regretterez pas en le voyant. Un film culte n’ayant pris aucune ride.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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