AccueilCinéma The Room : L’artiste du désastre

[CRITIQUE] The Room : L’artiste du désastre

Il y a peu, la rédaction fut conviée à la soirée Panic x Chroma pour The Room. Cela s’est déroulé au prestigieux Grand Rex. Une expérience forte pour un long-métrage magistralement mauvais. Tommy Wiseau et Greg Sestero furent présent pour cette soirée exceptionnelle. Entouré de néophytes comme des fans de The Room.

You tearing me apart Lisa !

Je ne vais pas m’éterniser sur une critique longue de The Room. Le film étant sortie en 2003, il y a dès lors prescriptions. Oui, c’est mauvais, très très mauvais. Impossible de regarder ce long-métrage de manière sérieuse.

Il va s’en dire qu’il a même des airs de porno soft du dimanche sur Canal + des années 90. On y voit des scènes érotiques où Tommy Wiseau tente de féconder Lisa par le nombril. Concept très intéressant au demeurant, mais loin de porter ses fruits.
Le fait de le voir dans les conditions offertes par Panic x Chroma nous ont permis de nous délecter du film. Nous devions crier : « La porte ! » dès lors qu’un personnage entrait dans une salle sans fermée ladite porte ou bien crier : « San Francisco » dès qu’un plan de la ville était montrée.

En outre, Tommy Wiseau a tenté de délivrer un drame sérieux, mais autant vous dire que sur ce plan-là, c’est un échec. Loin d’être une ode à Tenesse Williams. Mais Wiseau était dans son monde, il a réussi à propulser son film dans le rang de légende du nanard.

Il reste abominable à regarder dans des conditions normales. Mais dans celle vécue au Grand Rex où chacun pouvait s’exprimer, ce fut une expérience magistrale, voire même monumentale.

Oh hi Mark !

Cette séance avec les deux acteurs principaux fait bien entendu écho à The Disaster Artist de James Franco. Cela permet de rester dans la continuité et ainsi comprendre les tenants et aboutissants de cette production hors du commun.

Mais pour en revenir à la critique, Tommy Wiseau incarne Johnny, un homme ayant tout pour être heureux. Des amis, une fiancée et un boulot. Mais rien ne pas se passer comme prévu, son meilleur ami et sa petite-amie vont entamer une relation. Les relations vont se dégrader et Johnny va mal finir au point de devenir agressif.

Le film ne comporte aucun enjeu, la réalisation est mauvaise. Les passages érotiques sont gênants. Les dialogues sont aberrants, le jeu d’acteur inexistant et le fond vert… que dire ? Ça reste malgré tout un film à voir pour sa culture personnelle. Enfin, plutôt au cinéma, car devant sa télé, ça devient très rapidement un calvaire.

En bref, ça reste un monument du cinéma pour ce qui semble être l’un des nanars les plus légendaires.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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