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[CRITIQUE] The Dark Knight Rises : La chute du chevalier noir ?

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Quatre années se sont écoulées depuis l’excellent The Dark Knight, quatre longues années que les fans du caped crusader attendent ce dernier chapitre qui a bénéficié d’une campagne promotionnelle colossale nous promettant une fin digne de ce nom. Avec un budget de 250 millions de dollars la Warner Bros nous assurait un final explosif. Alors que ce troisième film devait se concentrer sur le procès du Joker, Christopher Nolan a du revoir ses plans, suite au décès de Heath Ledger.

The Dark Knight Rises est-il le final que la trilogie pouvait espérer ? Est-il meilleur que son prédécesseur ? La rédaction vous dit tout :

Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S’accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l’arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c’est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l’arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l’exil qu’il s’est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n’est peut-être plus de taille à affronter Bane…

Après le Joker et l’inoubliable interprétation du regretté Heath Ledger dans The Dark Knight, Christopher Nolan met en scène le redoutable Bane. Créée en 1993 par Chuck Dixon, Doug Moench et Graham Nolan (aucun lien avec le réalisateur), ce dernier confiait récemment à nos confrères de cinewebradio que le personnage avait été crée « pour être le méchant ultime, capable de faire plier Batman. Il fallait qu’il soit intelligent, puissant et brutal ». En effet dans les comics, Bane est doté d’une force extrême grâce à un venin, une excellente condition physique, c’est un génie en stratégie, mais aussi c’est celui qui a paralysé Batman / Bruce Wayne. On se souvient tous de la première apparition du personnage au cinéma en 1997 dans le très mauvais Batman & Robin de Joel Schumacher, dans lequel Bane était réduit à un simple pantin sans cervelle au service de Poison Ivy.

Pour l’anecdote une suite, intitulée Batman Triumphant, était prévue pour 1999, avec l’Épouvantail (Nicolas Cage), le Joker (ressuscité) et Harley Quinn comme adversaires.

Qu’en est-il dans The Dark Knight Rises ? Pour être plus proche de la réalité, exit le venin, Bane porte un masque recouvrant la moitié du visage, que les fans se rassurent celui-ci est parfaitement bien intégré à l’histoire. Derrière le « masque » nous avons un Tom Hardy (Inception, Bronson) imposant physiquement et irréprochable dans son interprétation avec une voix bien étrange, qui rappelons-le a été retouchée en post-production.

Alors que l’on ne s’attendait à rien de la part d’Anne Hathaway (Le Diable s’habille en Prada), l’actrice est l’autre bonne surprise du film. Nous avons tous en mémoire la Catwoman / Selina Kyle de Tim Burton dans Batman : Le Défi (1991) avec la brillante prestation de Michelle Pfeiffer (Photo). Anne Hathaway est plus sexy que jamais en Selina Kyle (son alter ego Catwoman n’est jamais prononcé) et sa façon de se mouvoir ne laissera personne indifférent.

Comme pour Heath Ledger et Jack Nicholson, la prestation d’Anne Hathaway n’éclipsera pas celle de Michelle Pfeiffer, puisque toute deux différentes.

Christian Bale endosse pour la troisième et dernière fois le costume du chevalier noir, l’acteur livre là sa meilleure prestation dans la peau du héros que ce soit en Batman ou dans son interprétation d’un Bruce Wayne déprimé, cassé…

À leurs côtés, Michael Caine est encore une fois irréprochable dans son rôle d’Alfred Pennyworth, un Gary Oldman très bon en commissaire Gordon hanté par les événements vécu huit ans en arrière. Joseph Gordon-Levitt s’en sort avec les honneurs pour le rôle du policier John Blake.  Enfin, Marion Cotillard qui divisé jusque maintenant la rédaction, bonne / mauvaise dans Inception, surprenante dans Public Enemies, fait l’unanimité aujourd’hui… La « Môme » déçoit, aucune implication pour son rôle de Miranda Tate, l’actrice apparait malheureusement comme une coquille vide face aux poids lourds du casting. On retient surtout une scène importante dans laquelle Marion est hautement ridicule. On peut pardonner à l’actrice lorsque l’on sait que quelques jours avant le début du tournage celle-ci était encore à la maternité. De plus elle tournait secrètement au même moment pour Jacques Audiard « De Rouille et d’Os« .

Du côté du scénario et de la mise en scène, The Dark Knight Rises souffre de nombreuses incohérences (que nous vous détaillerons ci-dessous) qui handicapent lourdement le film. Certaines séquences sont magnifiques, mais bien trop courte pour que l’on en profite pleinement. Toutefois on ne s’ennuie pas une seule seconde avec des explosions, des combats intenses, la première rencontre entre Bane et Batman est mémorable. Mais Christopher Nolan peine à prendre son temps pour filmer les scènes d’actions, on regrettera aussi l’absence de plans larges comme dans The Dark Knight. Initialement le film dépassait les trois heures, les coupures se font cruellement ressentir. Aurons-nous droit à des séquences supplémentaires lors de la sortie en Blu-Ray / DVD ? On en doute, de plus, Nolan est victime pour la première fois des défauts éternels qui entoure chaque blockbuster, à l’inverse de The Dark Knight, le *PG-13 lèse ce final.

(* interdiction aux moins de 13ans)

Que dire de la musique, Hans Zimmer, l’un des plus grands compositeurs contemporains de musiques de films, nous livre une bande originale qui se veut à tour de rôle intimiste et ultra violente. Nous ressentons tout de même l’absence de son collaborateur James Newton Howard.

The Dark Knight Rises est clairement le film de cette année, Christopher Nolan reste fidèle à sa vision du personnage. Bien que le film contient des erreurs presque impardonnables, le cinéaste assure un grand spectacle, et avouons-le c’est assez jouissif à regarder. Son principal défaut est son prédécesseur, en attendant un reboot du personnage avec un film dans la lignée des « Batman : Arkham » sur console, The Dark Knight reste le meilleur film de la franchise mais aussi la meilleure adaptation d’un comic-book sur grand écran.

 

Anna : « The Dark Knight Rises a deux films en un seul. Une première partie clairement réussie, nous montrant la situation d’un Gotham huit ans après les évènements de The Dark Knight qui avait vu les terribles effets du Joker détruisant le Chevalier Blanc de la ville, Harvey Dent qui deviendra Double Face. Voir la déchéance de Bruce Wayne et en même temps du Batman sont autant de moments forts de la première partie qui est maitrisée de bout en bout. Puis, une deuxième partie qui multiplie les incohérences avec des raccourcis temporels, des choses totalement illogiques du point de vue physique et géographique. Voilà sans doute la source des déceptions des plus fans de Nolan qui ressentent ainsi la trahison d’un film réaliste devenu plus proche d’une fantasie comics. Je ne peux pas pardonner la conclusion de Bane, personnage si superbe, si charismatique et expédié de la sorte ni Marion Cotillard la véritable déception du film, jouant de grimaces sans offrir de crédibilité dans un rôle mal écrit. Quel gâchis.

Le film n’est sans doute pas le chef d’œuvre qu’on attendait mais il ne faut pas casser ce film qui donne du divertissement, de l’émotion, de l’action et des personnages inoubliables. On salut le travail fait par Nolan et son équipe et on se prend à regretter qu’il n’y ait pas d’autres aventures présentant encore de nouveaux personnages ancrés dans un monde réaliste. Le film est bon et fait passer un moment exquis pour tout fan de l’un des supers héros les plus humains de l’univers DC Comics et pour tout cinéphiles ou geek qui voit une adaptation réussie. Longue vie au Batman. »

François : « Difficile de digérer la déception et j’aurais bien aimé que ce soit le contraire. Il y a quatre ans, j’étais secoué par le très grand The Dark Knight, un final grandiose, tragique et surtout mémorable. Contre toute attente, Nolan s’est bien loupé… Néanmoins The Dark Knight Rises est un bon film mais il y a des incohérences, de nombreuses facilités scénaristiques qui nuisent au parti pris par rapport aux deux premiers volets et une violence aseptisée. On regrette également le fait que le Joker ne soit pas mentionné une seule fois.

Une première partie parfaite, dans la continuité de The Dark Knight, la seconde pète en deux l’univers, bourré d’ellipses, de va et vient, de pistes sous-exploitées au possible avec un montage saccadé. Lorsque l’on regarde le second volet, tout s’enchainait à merveille, avec pas mal de surprises et surtout des twists qui en jetaient la gueule. Nolan prenait son temps, installait une ambiance presque étouffante, et surtout le trop sous-estimé Aaron Eckhart en Harvey Dent, personnage magnifique, et très bien interprété, sans fausse note, toujours juste. Il y avait tous les ingrédients pour que ce soit encore plus fort que TDK, mais malheureusement la déception est bien là, il y a des choses qui ne passent pas. »

Sheen : « The Dark Knight Rises n’est pas parfait, loin de là. J’ai été véritablement happé par le film, comme un gamin émerveillé qui découvre un nouveau magasin de jouet pour la première fois. Bien sûr, le film a des points faibles, comme les ellipses que l’on ressent trop. Initialement le film devait dépasser les 3H, mais on se souvient du dernier Lord of The Ring avec ses 3h35. Il avait beau être excellent, il était beaucoup trop long. Il faut parfois faire des choix, Nolan a su le faire, contrairement à Peter Jackson. La prestation de Marion Cotillard est sans aucun doute une des taches sur le tableau de TDKR.

L’un des problèmes avec les Batman de Nolan, c’est qu’il a su rendre l’univers et les personnages de Gotham très réaliste. Bane pourrait physiquement exister comme toute la ribambelle des méchants durant les trois films. On a donc tendance à oublier que ce sont des films de super héros. Du coup, les incohérences ou les choses irréalistes sautent plus facilement aux yeux. The Dark Knight Rises est un bon film, mais il a été victime du succès de son prédécesseur. »

Ce qui va suivre contient d’énormes spoiler sur le film, si vous n’avez pas vu The Dark Knight Rises, passez votre chemin.

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Listing des incohérences et points faibles du film :

> On regrette l’absence d’une mention pour le Joker de la part de Christopher Nolan par respect à Heath Ledger. Selon Greg Cox, l’auteur de la novélisation officielle de The Dark Knight Rises, soit l’adaptation du scénario en roman, le Joker est enfermé à l’asile d’Arkham. Il confie que la plupart des criminels sont désormais enfermés dans la prison Blackgate, que l’on peut voir dans le film : « Le pire du pire est envoyé ici, excepté le Joker, qui, selon la rumeur, est emprisonné comme l’unique résident restant dans Arkham (..) peut-être qu’il s’est enfuit. Personne n’est réellement certain. Même pas Selina » explique Greg Cox.

> L’un des points faibles du film, sa lumière. Alors que la deuxième partie est censé se dérouler en pleine hiver avec de la neige en abondance. Nous avons un éclairage d’été, une retouche en post-production pour assombrir l’ambiance aurait été bénéfique à The Dark Knight Rises. Comme nous le prouve ces concepts arts ci-dessous, l’ambiance sombre de Batman Begins était envisagée.

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Un tumbler parcours la ville Gotham enneigée. Dans le film, seule la route est enneigée

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Pour échapper à la police de Gotham, Batman se rend dans une ruelle pour récupérer son « Batplane ». Notez l’ambiance de Batman Begins, absente dans le montage finale.

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La scène du stade avec ciel gris. Un ciel dégagé dans le montage final.

> Des figurants mal guidés, la plupart des scènes d’actions sont gâchées.

> John Blake connait la réelle identité de Batman depuis son plus jeune âge. Orphelin lui aussi il s’est retrouvé dans le regard de Bruce Wayne / Batman. Très très mal amené par Christopher Nolan.

> Bruce Wayne est un expert en pilotage apparemment. Ça doit être inné. Aucune scène d’apprentissage pour le « Batplane » comme pour la Batmobile.

> Pourquoi le personnage d’Holly Robinson (Juno Temple) est si mal exploité ? A noter que seul les fans des comics peuvent comprendre qu’il s’agit d’Holly, car celle-ci n’est jamais appelée par son prénom.

> Miranda Tate qui attendait par magie Bruce sous la pluie au pied de sa porte. Ils s’embrassent alors que ce dernier est hanté par Rachel, attitude étrange.

> A la bourse de Gotham City, comment peut-on expliquer que en quelques minutes on passe du jour à la nuit ? Une coupe au montage surement.

> Après son premier combat avec Bane, Bruce est grièvement blessé. Enfermé dans une prison à l’autre bout du monde, un prisonnier médecin lui remet en place une vertèbre après un  gros coup de poing dans la colonne vertébrale. Désormais Bruce doit rester suspendu à une corde jusqu’à qu’il remarche. Certains d’entres-nous soulignerons l’aspect comics, Bruce Wayne est un héros.

> Une jambe douloureuse pour Bruce qui ne s’est pas rétablie même 8 ans après la chute avec Harvey Dent. Au milieu du film (prison) celle-ci est comme neuve.

> La prison qui est tout sauf une prison, pas de gardes, les gens semblent être content d’y vivre, les grilles s’ouvrent… Alors que pour Bane c’est censé être l’enfer.

> Les deux ascensions ratées de Bruce : Normalement vu la descente, la corde qui le retient et tout ce qu’il a enduré physiquement, il ne pourrait plus bouger.

> L’apparition de l’Epouvantail, bien que l’on adore Cillian Murphy, sa présence est totalement injustifiée. Pas une seule référence à l’asile d’Arkham dans lequel il est censé être enfermé. Le personnage devient ici juge au service de Bane, chargé d’envoyer les dissidents à la mort ou à l’exil.

> Sorti de prison, comment Bruce fait-il pour revenir de l’autre bout du monde en quelques jours, sachant qu’il est ruiné financièrement ?  Comment a-t-il fait pour rentrer dans la ville ? A peine arrivé à Gotham il retrouve directement Selina Kyle, qui l’a livré à Bane… On suppose que Bruce, pardonne à la belle car celle-ci ignorait avant le premier face à face Batman / Bane, qui se cachait derrière le héros.

> La majorité des flics de Gotham sont dans les égouts, comment après cinq mois enfermés, arrivent-ils à sortir en pleine forme, propre avec aucune barbe ? On sait que Blake et co leurs fournissaient de la nourriture etc. peut être des rasoirs et de quoi se laver… et la rage leur permet de se battre. Toutes ces choses sont mal amenées.

> Là ou les condamnés à l’exil passe à travers la glace, Batman, qui pèse douze tonnes avec son armure et son arsenal, est comme à la maison. On peut en déduire que le chevalier noir, détective hors pair, arrive mieux à déceler les endroits où il peut marcher ou encore que la glace a commencé à s’épaissir.

> Lorsque Bane est sur le point d’en finir avec Batman, Selina arrive avec le Batpod et lui tire dessus. Nous entendrons plus parler de lui, son personnage mérité une fin digne de ce nom. Certains diront que Bane n’est pas le boss mais Talia Al Ghul, mais encore une fois ce personnage mérité lui aussi un meilleur traitement. Quelle immense  frustration de ne pas nous monter le visage du mercenaire.

> Énorme déception lorsque pour le plus grand plaisir des fans Nolan fait un remake de l’interrogatoire du Joker, moment où Batman demande à Bane « où-est ton détonateur« , c’est sur joué.

Pour le plaisir :

VF

> Selina Kyle / Catwoman sur le Batpod qui arrive à fusiller une des deux Batmobiles, alors que Batman avec son « Batplane » est incapable de le faire.

> Marion Cotillard joue très mal la mort de Miranda Tate aka Talia Al Ghul. Comment Christopher Nolan a-t-il pu dire « c’est dans la boite, on la garde » ? L’actrice est tellement mauvaise qu’un tumblr peopledyinglikemarioncotillard.tumblr.com est désormais en ligne. De parfaits inconnus meurent comme l’actrice en penchant la tête et en fermant les yeux d’un seul coup.

La faute revient à Christopher Nolan, pourquoi-a-t-il choisit la frenchie alors que Noomi Rapace ou encore Angelina Jolie (un choix beaucoup plus couillu) auraient su donner tout une profondeur au personnage ?

> La bombe nucléaire : Avec son « Batplane » Batman tire sur le camion transportant la bombe, qui peut péter à tout moment, Gordon compris. Enfin comment Batman, en moins de deux minutes, arrive-t-il à faire 10 kilomètres ? La bombe avait une portée de 10 kilomètres, quand Marion Cotillard meurt, il reste 1’30. On peut sortir l’argument comics et le fait que l’engin pourrait aller à 430 km/h, mais on frôle le ridicule. Gotham s’en sort même avec les retombées radioactives ? Nous voulons bien voir ce genre d’ânerie dans un film de Joel Schumacher, mais pas dans un univers dit réaliste.

> Enfin, l’impardonnable se situe au niveau du personnage de John Blake. Pour chacun de ses films Christopher Nolan s’efforce de respecter les personnages issus des comics, bien sur en changeant quelques éléments pour coller à la réalité désirée par le cinéaste. Bien que le personnage de Selina Kyle ne soit jamais appelé par son alter-ego Catwoman, il a gardé le prénom et les origines du personnage. Lorsque John Blake va récupérer son sac à la fin du film, il déclare « j’ai un nom officiel ! Robin ! » Un nom officiel ? Robin n’est pas un nom officiel mais bien un « pseudo ».

Dans les comics cinq protagonistes ont revêtu le costume du Boy Wonder et sont ainsi officiellement reconnus par DC Comics. Dick Grayson, le premier Robin recueilli par Bruce Wayne après la mort de ses parents trapézistes. Il deviendra par la suite Nightwing. Les jeunes Jason Todd et Tim Drake porteront eux-aussi le costume de Robin. Tim Drake deviendra par la suite Red Robin, Stéphanie Brown sa petite amie portera elle aussi le costume. Enfin Damian Wayne le fils de Bruce Wayne et de Talia al Ghul porte lui aussi le costume du Boy Wonder. Christopher Nolan avait de quoi faire. Nous pouvons lire que le cinéaste voulait garder l’effet surprise, mais encore une fois les fans ont vite deviné que John Blake reprendrait le flambeau. La pilule serait passé si Blake aurait déclaré « j’ai un nom officiel ! Jason Todd ! » ou « j’ai un nom officiel ! Tim Drake ! ».

Toutes ces incohérences et points faibles du film, font que The Dark Knight Rises n’est pas pas l’apothéose attendue. Le dernier chapitre est victime de son PG-13 (pour grand public…), des erreurs que le précédent, bien que PG-13 lui aussi, à su éviter. Nolan conclue « merveilleusement » sa trilogie, mais il faudra du temps aux fans pour lui pardonner ces erreurs de script qui nuisent au parti pris par rapport aux deux premiers volets, soit l’univers réaliste désiré par le réalisateur.

Réalisé par Christopher Nolan, The Dark Knight Rises est sur nos écrans depuis le 25 juillet 2012 avec Christian Bale (Bruce Wayne / Batman), Morgan Freeman (Lucius Fox), Michael Caine (Alfred), Gary Oldman (Commissaire James Gordon), Tom Hardy (Bane), Anne Hathaway (Selina Kyle / Catwoman), Josh Pence (Ra’s Al Ghul Jeune), Liam Neeson (Ra’s Al Ghul),Joseph Gordon-Levitt (John Blake), Marion Cotillard (Miranda Tate), Juno Temple, Daniel Sunjata, Diego Klattenhoff, Burn Gorman, Alon Abutbul, Matthew Modine (Nixon), Tom Conti, Joey King, Christopher Judge et Cillian Murphy (Dr Jonathan Crane / L’Épouvantail).

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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7 Commentaires

  1. Malgré ses 2h44, le film est trop court pour que Nolan arrive à y caser tout ce qu’il avait prévu sans faire quelques sacrifices…. Même ci ces derniers sont impardonnables et nuisent à la crédibilité du film. Bon après l’erreur sur Robin je ne m’en étais pas aperçut mais je comprend qu’elle peut offenser les plus fervents admirateurs du chevalier noir.
    Il ne nous reste plus qu’à espérer une version « director’s cut » avec les scènes manquantes lors de la sortie en DVD/Blu-Ray

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