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Die Hard : La saga cache des adaptations littéraires

Saviez-vous que les films mettant en scène John McClane sont inspirés de romans ou d’articles ? Découvrez les sources littéraires de la saga Die Hard et les différences entre les livres et les films.

Piège de cristal : Un roman sombre et violent

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Réalisé par John McTiernan, le premier film, Piège de Cristal (1988), est une adaptation du roman Nothing Lasts Forever de Roderick Thorp, publié en 1979. Ce roman est lui-même la suite d’un autre roman de Thorp, The Detective, qui a été adapté au cinéma en 1968 avec Frank Sinatra dans le rôle principal.

Dans le roman, le héros s’appelle Joe Leland et non John McClane. Il est un policier à la retraite qui rend visite à sa fille Stéphanie à Los Angeles. Celle-ci travaille pour une entreprise japonaise qui inaugure son immense tour, le Nakatomi Plaza. Des terroristes allemands prennent le contrôle du gratte-ciel et prennent en otage les employés, dont Stéphanie et ses enfants. Leland parvient à échapper aux assaillants et se lance dans une lutte solitaire pour sauver sa famille.

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Le ton du roman est plus sombre et plus violent que celui du film. Leland tue les terroristes sans pitié et subit de graves blessures. Le chef des terroristes s’appelle Anton Gruber et non Hans Gruber comme dans le film. Il veut dénoncer les agissements d’une compagnie pétrolière impliquée dans un coup d’État au Chili et voler l’argent qu’elle a gagné illégalement. La fin du roman est tragique : Gruber entraîne Stéphanie dans sa chute mortelle et Leland jette l’argent par la fenêtre par dépit.

Le film a apporté plusieurs modifications au roman pour rendre l’histoire plus légère et plus spectaculaire. Le héros s’appelle John McClane et il est toujours policier à New York. Il vient rejoindre sa femme Holly qu’il essaie de reconquérir après leur séparation due à son travail. Holly utilise son nom de jeune fille Gennaro au lieu de McClane ce qui crée une tension entre eux. Les terroristes veulent simplement voler l’argent du coffre-fort sans se soucier de dénoncer quoi que ce soit. Le film ajoute aussi une touche d’humour avec les répliques sarcastiques de McClane et son amitié avec Al Powell (Reginald VelJohnson), un policier posté à l’extérieur du bâtiment.

58 minutes pour vivre : Un autre roman adapté

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Réalisé par Renny Harlin, le deuxième film, 58 minutes pour vivre (1990), est basé sur le roman 58 Minutes de Walter Wager, publié en 1987. Dans le roman, le héros s’appelle Frank Malone et il est capitaine à la police de New York. Il attend sa fille Lisa qui arrive par avion à l’aéroport Kennedy. Des mercenaires prennent le contrôle de l’aéroport et menacent de faire s’écraser les avions en vol s’ils ne reçoivent pas une rançon. Malone se retrouve seul à affronter les criminels et à sauver sa fille.

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Le film reprend la même trame, mais change une nouvelle fois le nom du héros en John McClane et la fille du personnage devient la femme de McClane, Holly. L’action se déroule à l’aéroport international de Washington-Dulles au lieu de celui de New York. Les mercenaires veulent libérer un dictateur sud-américain au lieu d’une rançon. Le film ajoute aussi des personnages secondaires comme Marvin (Tom Bower), un bagagiste qui aide McClane.

Une journée en enfer : Un scénario original réécrit

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Réalisé par John McTiernan, le troisième film, Une journée en enfer (1995), est inspiré du scénario original de Jonathan Hensleigh, qui était à l’origine prévu pour un film intitulé « Simon Says » et qui n’avait rien à voir avec Die Hard. La rumeur veut que le scénario d’Hensleigh aurait pu être celui de L’Arme Fatale 4.

Le scénario original mettait en scène un flic de New York nommé Alex Bradshaw avec un second personnage – qui est devenu Zeus Carver – une femme afro-américaine qui lui vient en aide. L’histoire était sensiblement la même que le film de McTiernan sauf qu’il s’agissait d’une vengeance d’un vieil ami. Initialement, la FOX souhaitait confier le premier rôle à Brandon Lee qui venait de rencontrer un succès avec le film Rapid Fire (1992).

Après la disparition du comédien sur le tournage The Crow (1994), Warner Bros et le producteur Joel Silver se sont montrés intéressés par le scénario. L’idée était de l’adapter aux personnages de Riggs (Mel Gibson) et Murtaugh (Danny Glover). Cependant, la vente n’a jamais eu lieu et le scénario a été réécrit pour intégrer le personnage de John McClane et faire suite aux deux premiers films.

Dans le film, McClane est suspendu de ses fonctions après avoir sombré dans l’alcoolisme suite à son divorce avec Holly. Il est rappelé par la police quand un terroriste nommé Simon (Jeremy Irons) menace de faire exploser des bombes dans New York si McClane ne suit pas ses instructions. Simon se révèle être le frère de Hans Gruber et veut se venger de McClane tout en dérobant l’or des réserves fédérales. McClane fait équipe avec Zeus Carver (Samuel L. Jackson), un commerçant qui lui vient en aide.

Die Hard 4 : Un article sur le cyberterrorisme

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Réalisé par Len Wiseman, le quatrième film, Die Hard 4 : Retour en enfer (2007), est adapté de l’article A Farewell to Arms de John Carlin, paru dans le magazine Wired en 1997 et qui traitait du cyberterrorisme. L’article décrivait comment des hackers pouvaient prendre le contrôle des infrastructures vitales des États-Unis et provoquer le chaos.

Dans le film, McClane est chargé d’escorter un jeune hacker nommé Matt Farrell (Justin Long) jusqu’à Washington après que celui-ci a été impliqué dans une attaque informatique. Ils découvrent que le cerveau de l’opération est Thomas Gabriel (Timothy Olyphant), un ancien expert en sécurité qui veut se venger du gouvernement américain et s’enrichir. McClane et Farrell vont tenter de stopper Gabriel et ses complices tout en protégeant Lucy (Mary Elizabeth Winstead), la fille de McClane qui a été kidnappée.

Die Hard 5 : Un scénario original catastrophique

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Réalisé par John Moore, le cinquième film, Die Hard : Belle journée pour mourir (2013), est basé sur un scénario original de Skip Woods qui n’a pas de lien avec un roman ou un article existant.

Dans le film, McClane se rend à Moscou pour aider son fils Jack (Jai Courtney) qu’il n’a pas vu depuis des années. Il apprend que Jack travaille en réalité pour la CIA et qu’il a pour mission de protéger un dissident russe nommé Komarov (Sebastian Koch), qui possède des informations compromettantes sur le ministre Chagarine (Sergey Kolesnikov). Face aux ennemis qui veulent les éliminer, McClane et Jack vont alors unir leurs forces.

Il est intéressant de relever que le film Die Hard le moins apprécié n’est pas adapté d’une œuvre littéraire, mais une idée originale.

Conclusion

Nous l’avons vu, la saga Die Hard est principalement inspirée d’œuvres préexistantes, mais les films ont su s’en éloigner pour créer un univers cinématographique captivant. Au cœur de cet univers se trouve John McClane, le policier intrépide et attachant joué par Bruce Willis, qui est devenu un personnage emblématique de la pop culture. Ne manquez pas nos autres anecdotes sur les films avec nos dernières actualités cinéma et nos analyses des films.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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