Avant de voler dans les airs sous la cape de Superman, ce visage bien connu a vécu ses premières heures DC dans un registre totalement opposé.
Tyler Hoechlin n’a pas attendu les séries super-héroïques pour rejoindre l’univers DC. Bien avant de devenir Superman dans Supergirl, puis Superman et Loïs, il a marqué le grand écran en 2002 grâce à un drame intense, bien loin de l’image flamboyante du dernier fils de Krypton.
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À seulement 14 ans, il a joué Michael Sullivan Jr. dans Les Sentiers de la perdition (2002), un thriller signé Sam Mendes. Ce film, porté par Tom Hanks, Paul Newman et Jude Law, s’ancre dans l’Amérique de la Grande Dépression. Dans cette époque troublée, Michael Sullivan travaille comme homme de main pour la mafia irlandaise. Mais lorsqu’un événement tragique bouleverse la donne, il fuit avec son fils, témoin involontaire d’un crime.
Ce long métrage n’est pas une production anodine. Il adapte un roman graphique publié en 1998 par Paradox Press, une filiale de DC Comics. L’ouvrage, écrit par Max Allan Collins et illustré par Richard Piers Rayner, mêle récit historique et fiction dans une atmosphère tendue, marquée par la trahison et la filiation.
Tyler Hoechlin incarne avec justesse ce garçon emporté malgré lui dans une spirale de violence. Son regard soutient l’intensité dramatique du film, face à des acteurs d’envergure. Cette prestation lui ouvre les portes d’une carrière prometteuse. Avec le temps, le jeune acteur gravit les échelons. Il explore plusieurs rôles à la télévision, jusqu’à devenir un visage familier de l’Arrowverse. Lorsqu’il endosse le costume de Superman, il incarne un symbole d’espoir. Pourtant, ses premiers pas dans l’univers DC révèlent un tout autre visage : celui d’un enfant confronté à la brutalité du monde adulte.
Ainsi, Tyler Hoechlin n’a pas seulement hérité d’un mythe. Il a d’abord traversé une tragédie, bien ancrée dans l’univers DC, mais souvent ignorée.
