AccueilCinéma Sans un Bruit : Quand l’horreur se met en mute

[CRITIQUE] Sans un Bruit : Quand l’horreur se met en mute

Dans la liste des films très attendu, nous pouvons clairement y mettre Sans un Bruit. Le nouveau film de John Krasinski fait parler de lui et en bien. Il faut dire que l’intrigue et les personnages mis en avant sons très intéressants.

J’ai entendu du bruit ?!?

Dans un monde où l’humanité semble avoir totalement disparu, une bande d’irréductibles humains résistent à l’envahisseur. Nous suivons les pas de la famille Abbott. Celle-ci se débrouille tant bien que mal pour survivre. Celle-ci va de magasin en magasin pour trouver de la nourriture.
L’intrigue du film se déroule sur plusieurs jours, plus de 400 après un incident ayant causé la « fin » de l’humanité dont la cause reste mystérieuse jusqu’à la fin du film.

Après un incident tragique lié à notre famille Abbott, celle-ci prend du temps à s’en remettre et essaye de vivre dans leur maison. Mais là, où le tout se corse, c’est qu’il ne faut faire aucun bruit, sous peine d’attirer des monstres.

Ces derniers ont l’ouïe très fine. Le moindre bruit, crie ou chute peuvent les ameuter. Notre famille doit donc faire attention et évidemment les drames s’enchaineront au fil du long-métrage. Sachant que pour compliquer le tout, la fille de notre couple est sourde et n’entend pas rien et surtout pas le danger autour d’elle. La famille est donc obligé de communiquer par le biais des langages des signes.

Loin des clichés dans le fond du film avec la gestion de la famille et puis même de la sexualité dans le sens où comment peut faire une famille attendant un enfant dans un monde en proie à des créatures dont on connait rien. Doit-on se priver quand on est un couple même durant l’extinction de l’humanité ?

Loin donc du cliché paternel ayant pour but de sauver sa famille et en étant le seul capable à le faire. John Krasinski a eu l’intelligence de ne pas tomber dans des facilités scénaristiques. Cependant, dans la forme, tout n’est que jumpscare à foison. Ouverture de porte : jumpscare. Une chute : jumpscare. Descendre des escaliers : jumpscare.

L’autre point intéressant : l’absence quasiment total de dialogue parlé. C’est un film muet fortement basé sur le langage des signes. Très peu de musique également. Pour le coup, le contrat est rempli et nous sommes plongés dans cet univers sourd mais intense.

En termes de distribution nous avons tout de même John Krasinski mais aussi Emily Blunt, celle-ci offre une prestation remarquable. On se sent investi du début à la fin sans regarder sa montre et l’heure.

Conclusion :

Sans un Bruit est une bonne surprise. Un film intelligent dans le fond avec un scénario intéressant et le tout mené par un casting jouant le jeu. Un film d’horreur où la peur est déplacé vers la survie où chaque minute passé avec un personnage nous donne le frisson, tant ces derniers sont constamment en danger.

Sans aucun bruit sort dans nos contrées dès le 20 juin prochain et vous pouvez foncer le voir.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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