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[CRITIQUE] Primaire : Un délicieux retour en enfance

Il y a des films, parfois, qui nous aident à redevenir les enfants que nous fûmes jadis. Primaire d’Hélène Angel en fait partie. La rédaction d’Eklecty City a pu participer à la projection du film et c’en fut un réel délice.

Retour à l’école

Primaire nous emmène suivre les péripéties de Florence, une institutrice de CM2 fougueuse et pleine de vie. C’est le type de professeure présente et prête à tout pour ses élèves et les enfants présent dans l’établissement. Un établissement à l’ancienne d’ailleurs où le directeur et les enseignants vivent au-dessus de l’école, chose qui ne se fait presque plus.
Florence est une femme originale, bonne vivante et dotée d’un charme fou. Elle n’hésite jamais à donner du temps à tous les élèves et même à former une future enseignante confrontée à la dure réalité de l’enseignement.

La vie de l’enseignante se découpe en trois sections :

– Sa vie d’enseignante
– Sa vie privée en tant que mère divorcée
– Sa vie amoureuse

Combiner les trois peut-être un exercice difficile mais Hélène Angel a su jongler avec les trois et cela, avec brio. Elle cherchera à s’occuper de ses élèves dont une Charlie, légèrement handicapée ou encore d’un petit Sacha, élève de CM1 et en difficulté, dont la mère l’abandonne. Et c’est ainsi que Vincent Elbaz entre en ligne de compte.

Ce dernier est l’ex de la mère de Sacha, dont Florence tente de prendre soin tout en s’occupant d’un fils voulant rejoindre son père à Java. Sara Forestier et Vincent Elbaz ont une alchimie qui fonctionne bien.

L’histoire est rudement bien menée et l’on sent même quelques piques envers les réformes menées par le ministère de l’éducation. C’est un film agréable, sympathique et touchant. Véritablement touchant.

Une production fraaaaaaaançaise !

C’est beau de voir qu’il subsiste de très belle production issue de notre beau pays. La réalisation est efficace et nous suivons une classe de bout en bout du début à a fin de l’année avec une maitresse touchante. Nous avons tous vécu le CM2 et c’est beau de pouvoir retrouver des sensations que nous avons vécues.

Moment amusant, le spectacle de fin d’année des plus amusants et qui conclue le film en beauté. Je ne peux que vous invitez à vous rendre au cinéma lors de la future sortie du long-métrage.

Conclusion :

Vous l’aurez compris, nous avons adorés ce film beau, touchant et émouvant. On retombe en enfance dès le début du film. Celui-ci se veut simple avec une narration sans fioritures. On se laisse voguer sur les routes sinueuses de la scolarité durant 1h42. Bref, je ne peux que vous inviter à aller dans les salles obscures dès le 4 janvier 2017.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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