Les films Training Day, Bad Times et The Tax Collector forment une trilogie urbaine liée par des personnages, des gangs et des destins croisés.
David Ayer a construit une trilogie ancrée dans le même univers criminel. Training Day (2001), Bad Times (2005) et The Tax Collector (2020) partagent la même atmosphère, les mêmes codes de rue et plusieurs visages récurrents. Chaque film dévoile une autre facette de Los Angeles, entre corruption, guerre des gangs et survie morale.
Tout commence avec ‘Training Day‘, réalisé par Antoine Fuqua sur un scénario signé David Ayer (The Fast and the Furious, Suicide Squad). L’histoire suit Jake Hoyt, jeune policier idéaliste confronté à son supérieur Alonzo Harris, interprété par Denzel Washington. Le film révèle la face sombre du LAPD et propulse Washington vers l’Oscar du meilleur acteur.
Quelques années plus tard, David Ayer passe derrière la caméra avec Bad Times (Harsh Times). Christian Bale incarne Jim Davis, ancien ranger perturbé par la guerre, en quête d’un poste dans la police. Le film se déroule dans les mêmes quartiers que ‘Training Day‘ et multiplie les liens avec lui. Samantha Esteban y reprend le rôle de Letty, qu’elle jouait déjà dans ‘Training Day‘, quant à Terry Crews, aperçu brièvement comme membre d’un gang dans ‘Training Day‘, revient ici sous le nom de Darrel.
En 2020, David Ayer boucle cette trilogie avec ‘The Tax Collector‘. Le film met en scène Bobby Soto et Shia LaBeouf dans le rôle de collecteurs d’argent pour un baron de la drogue. Le personnage de Bone, interprété par Cle Shaheed Sloan, refait surface après Training Day et Bad Times, et assure la continuité de l’univers. Le gang Hillside Trece, déjà mentionné dans les deux précédents films, réapparaît également, et confirme le lien géographique et narratif entre les trois histoires.
Ces trois films forment la trilogie de Los Angeles. ‘Training Day‘ explore la corruption policière, ‘Bad Times‘ décrit la dérive d’un vétéran, et ‘The Tax Collector‘ expose le pouvoir des gangs dans une ville sans répit. Ces récits se croisent à travers des visages familiers et des lieux identiques, du quartier de Watts aux collines d’Echo Park. Cette trilogie forme un portrait social brut et continu avec laquelle David Ayer observe Los Angeles comme un champ de tensions où la loyauté devient rare et où chaque choix mène à la chute.