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Daredevil on aime danser avec le diable au clair de lune

Retour sur la série qui a rendu le public Netflix amoureux d’un justicier masqué aveugle armés de ses poings et de simple matraque !

Peut-être pour une partie du public qui n’avait pas accroché à House of Cards la série Daredevil de Netflix a su attirer de nouveaux abonnés. De plus la série a fait chavirer les cœurs des fans du comics et a touché les personnes qui ne connaissaient pas ce personnage marvelien où qui l’avaient tout simplement loupé dans le film qui lui était consacré.

En effet Daredevil a déjà été interprétés par le passé 2 fois la première fois pour le film de 1989 Le procès de l’Incroyable Hulk interprété par Rex Smith et puis pour le film de 2003 où il est interprété par Ben Affleck. Même si ce dernier film est irréprochable au niveau de son visuel et sur ces costumes, le personnage et sa psychologie n’ont pas été compris et le scénario était bancal (même si voir Colin Farrell être en mode sadique qui se marre dès qu’il tue une vieille est un plaisir fortement coupable et drôle à voir).

Dans ce contexte, une nouvelle série Daredevil était attendue par les fans, ou même craint par certain. Le public méconnaissant le personnage avait sans doute oublié son passage au début des années 2000.

Le jour où l’on est tombé amoureux de Daredevil… et de Netflix aussi

Voir la série Daredevil c’est déjà voir une mise en scène soignée avec des acteurs crédibles et attachants avec une galerie de personnages de méchant convaincant et omniprésent. Dès le premier épisode il y a quelque chose qui fonctionne, il y a une étincelle entre les acteurs, une complicité miraculeuse avec la relation entre Matt et Foggy et le personnage féminin Karen, qui s’avère être plus coriace qu’on ne le croit. Couplée à une curiosité et un sens de devoir, la jeune femme osera se mettre en danger poussé par un sens de la justice inné en elle. C’est véritablement le deuxième épisode qui fait basculer la série. En tout point réussi, c’est l’épisode chef d’œuvre de la saison où notre héros masqué sera mise à mal, on y découvrira sa résistance, sa mortalité mais aussi son aspect sombre et ambigu. Une fragilité qui le rend proche d’un homme normal, on tremble pour lui et la tension est palpable quand le danger se rapproche. Nous aurons aussi l’introduction du personnage de l’infirmière Claire qui sera ensuite récurrente dans les séries Marvel de Netflix. Et que dire de cette scène du couloir, présente dans le même épisode, qui est devenu culte.

Des personnages charismatiques

Cette saison 1 de Daredevil nous offre aussi des personnages à la fois attachant de par leur caractère. Nous avons cité Matt Murdock et Foggy Nelson ainsi que Karen Paige qui sont sympathiques et hyper attachants. Ce trio fonctionne à merveille grâce aux acteurs Charlie Cox, Elden Henson et Deborah Ann Wolf; Matt Murdock/Daredevil est un héro qui a les pieds sur terre bien que son idéal semble hors d’atteinte dans une ville en proie à la mafia et la violence du quotidien. Cet homme doux au fort sens de la justice, s’avère être froid voulant garder le contrôle de la situation en guidant ses affaires suivi du bon Foggy. Un trait de caractère d’autant plus fort quand il cherche à ordonner la ligne de conduite à adopter par ses amis pour ne courir aucun danger. Sa confession catholique renforce une recherche de droiture et un soin de ne pas franchir les limites. Paradoxalement, cela redéfinit la responsabilité du héros, chose qu’on avait quelque peu oublié depuis Amazing Spiderman (et toute apparition de Spiderman dans le MCU semblait impossible à l’époque).

Foggy Nelson est une agréable surprise dans cette série, il est gentil, patient avec son ami, plein d’humour et est très compétent. Il n »hésite pas à défendre les autres avec son éloquence propre à son métier d’avocat. Ce caractère d’un ami fidèle sera mis à mal au milieu de la saison, cela peut être regrettable car la relation de complicité présente dans les premiers épisodes qu’il a avec son ami super-héros est cassée. Karen Paige est une femme intelligente et au passé mystérieux. Elle aura au cours de la série une grande influence sur le duo d’avocat. Nous avons ensuite le méchant : Wilson Fisk campé par le grand Vincent O D’Onofrio, c’est un méchant parfait : Froid et ultra violent il est aussi sensible portant de nombreuses blessures liés à son passé. Son bras droit incarné par l’acteur Toby Leonard Moore est tout aussi mémorable mais est traité ci-dessous.

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Des regrets tellement c’était bon ? Des failles tellement c’était rapide ?

Il faut le préciser avant d’entamer ce paragraphe, la série Daredevil est une réussite, elle donne une facette plus noir de l’univers de Marvel et de ces héros. Cependant la série n’est pas dénué de défauts, ils sont notamment présent vers la fin de la série qui semble se terminer beaucoup trop vite. Mais pourquoi parler de regrets ? Cela vient de la disparition dès la première saison de plusieurs personnages. D’abord la disparition de Ben Ulrich camper par l’acteur Vondie Curtis-Hall, journaliste d’investigation, qui se veut être la voix de la vérité, une sorte de lumière qui chasse le danger lié à Wilson Fisk. Les fans du comics savent que le personnage est un témoin extérieur de la vie du diable à corne, du coup sa mort brutale est vécu comme un choc. Un effet qui prend aux tripes que l’on connaisse les comics ou pas, une mort paraissant soit gratuite soit justifié. Dans la justification : le sentiment ressenti est une certaine injustice en plus d’une espèce d’épée de Damoclès pouvant tomber sur les personnages secondaire. Gratuite car cette mort est tombée sur l’un des personnages alors que cette circonstance aurait pu être évité. Cela peut aller vers le théorique mais le revirement de situation qui a conduit à la perte de Ben Ulrich paraît bancale. La mort de ce personnage est d’autant plus cruelle quand on sait qui il laisse derrière lui.

Sentiment d’inachevé ? La série s’est aussi débarrassée d’un autre personnage charismatique : il s’agissait de Wesley, un homme calme, froid, très compétent en tant que bras droit au service de son patron aux activités illégales. Les apparitions de Wesley étaient un véritable régal, il savait bien placer ses mots pour faire froid dans le dos, il avait une maîtrise complète des bandes rivales et dégageait beaucoup de classe. Ce personnage aura marqué la première saison. Il était normal qu’au cours de la saison il disparaisse tellement il était dangereux, de plus, il menaçait directement la sûreté d’un personnage important, son sort était alors évident. La perte de ces deux personnages ont été une mini tragédie tant il nous semblait important et pouvant encore être exploitable dans le récit. L’arrestation de Fisk est très rapide, tout s’accélère dès les deux derniers épisodes trouvant une conclusion rapide pour tous les personnages.

Autre point qui a fâché des fans, le costume final du héros. Moins séduisant que l’apparence simple de l’homme masqué, les critiques venant notamment du design et des couleurs du costume. Outre ces soucis esthétiques qui sont au final mineur, il n’y a pas eu de vraies transitions entre l’apparence de l’homme masqué et le costume final. La coupure était nette et déstabilisante. Le surnom du héros Daredevil n’a aucune justification et est apporté par les médias de la série zappant complètement la symbolique du nom, un détail pour les non initiés. La conclusion de la série est trop rapide.

Cascades plus fortes que la réalisation !

Les hyper sens, pouvoir de Matt Murdock, nous ouvre les portes d’un univers inédit, accentuant le danger et la violence de ce monde, les combats chorégraphiés à la perfection renforce cette violence et l’empathie que l’on éprouve pour le héros quand il est blessé. Concernant la réalisation elle est fluide, propre, voir même académique sans que les différents réalisateur n’y mettent leurs pattes le tout pour rester visuellement cohérent. Un point commun, l’intention de créer des plans séquence signifiant le calme avant la tempête. Certains passages de la série sont assez grandioses pour leurs actions et leur effet de surprise.

On vous a cité la scène du couloir mais il y a aussi l’attente de l’aveugle dans le taxi, la scène avec Nobu contre l’homme masqué, le sauvetage de Claire prise par les Russes ainsi que la fuite de l’homme masqué avec le chef russe sous le coup d’une chasse à l’homme menée par la police. Rajoutons à cela l’épisode de la locataire qui a beaucoup ému.

Les chorégraphies sont impressionnantes de part un montage rapide peu coupé entre les coups, avec un bruitage viscérale et brutale. Le décalage entre un héros qui combat juste avec ses poings contre des hommes armées créer un véritable sentiment de peur pour le public et renforce le coté spectaculaire des combats. La menace est réelle, l’intérêt des combats en est accru : il s’agit de vie ou de mort !

Grande série

Force de constater que la série Daredevil a beaucoup marqué les esprits. Deux ans après sa diffusion sur Netflix, la série garde encore sa superbe et est le chef de file des futurs « Defenders« , de plus, elle vieillit bien. Daredevil offre des moments de grande bravoure, du spectaculaire, des personnages qu’on aime aussi bien du côté des bon que du côté des mauvais. Un petit bijou qui en ressort re grandi avec les choix de la saison 2 ne contredisant pas ses bases. Une série à voir et à revoir sans modération !

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Daredevil saison 2 : Qu’on soit puni ou perverti c’est toujours un plaisir

La saison 2 nous a réservé des invités de poids et de premier ordre avec l’arrivée du Punisher et de Elektra mais quel en est le résultat.

Violence et émotion

La saison commence fort avec l’entrée de Franck Castle alias le Punisher qui laisse derrière lui une bonne traînée de cadavres. Le héros Daredevil devra affronter un justicier très loin d’épouser sa vision de la Justice et son attachement à la rédemption des criminels. En effet le Punisher joué par Jon Bernthal est en quête de vengeance et a pour objectif de nettoyer la ville de ces criminels en les anéantissant définitivement. Le Punisher est une véritable machine à tuer, cependant la profondeur du personnage est ailleurs, avec son passé de père de famille qui a tout perdu, le soin de ne pas blesser ceux qu’il considère comme des innocents, son attachement même à un chien au cours de la série, autant de moment qui montre un soldat intelligent, bien que déboussolé, qui a un certain code l’empêchant de basculer complètement vers l’irrécupérable. On comprend dès la capture de Daredevil, le choix des scénaristes d’avoir mis en scène cet anti-héros lors des quelques échanges entre les deux justiciers dont cette phrase : « C’est qu’il suffirait de très peu de chose pour que tu sois comme moi/you know you’re one bad day away from being me.« 

Une confrontation de choc !

Deux hommes, deux codes moraux, deux sens de la justice, deux façons de faire, bref, deux hommes irréconciliables mais qui peuvent se comprendre même s’ils ne veulent pas l’admettre.

Le Punisher est une réussite, Jon Bernthal est brillant et apporte un véritable charisme à son personnage qui avait déjà connu trois fois une adaptation au cinéma. La version anglaise est beaucoup plus parlante au niveau de certaines scènes où les émotions cachés de Frank Castle se réveillent discrètement. On citera notamment la scène entre lui et Daredevil dans le cimetière, elle est extrêmement touchante et même si la version française se défend bien, des subtilités de jeu d’acteur n’ont pas pu être reproduite ne rendant pas justice à l’émotion de la scène dans notre langue.
Un personnage des plus ambigus qui a été amplement réussi volant presque la vedette à Daredevil. Le Punisher nous offre de bons moments dans cette série avec son procès, les scènes de la prison et la relation qu’il va avoir ensuite avec Karen, une relation qui sera retrouvée dans la future série de l’anti héros.

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Amour et Magie Noire

Une fois Franck Castle derrière les barreaux, apparaît le second personnage de l’écurie Marvel et qui est intimement lié au comics Daredevil. Il s’agit de Elektra qui est interprétée par une actrice française : Élodie Yung.

N’écoutez pas l’avis de Frank Miller émis avant la diffusion de la série sur cette nouvelle Elektra, elle est absolument géniale. Cette nouvelle version a un charme fou, séduisante, pouvant être pétillante et pleine de malice, elle a aussi une désinvolture totale face aux situations dangereuses qui lui donne un certain humour noir. Et bien sûr… Elle est dangereuse, sadique et méprisante mais aussi fragile. Dans cette série il s’avère qu’elle est un élément essentiel pour l’organisation de la Main, son destin lié à l’organisation mettra à dur épreuve Elektra ainsi que Daredevil. La psychologie des deux personnages quand ils sont ensemble changent du tout au tout, Daredevil inspirant Elektra qui désirera d’aller au delà de ces pulsions meurtrières. Elektra donnera des envies de quitter sa vie pour trouver une certaine liberté dont celle d’être lui même sans oublier de combattre ceux qui menace sa ville.

La grosse nouveauté de cette saison, c’est la présence du surnaturel. Surprenant et glauque, elle augmente la dangerosité de l’organisation de la Main. La scène de l’hôpital est particulièrement angoissante et traumatisante pour Claire Temple de retour pour jouer la voix de la conscience de Matt. Outre les épisodes 10 et 11 particulièrement perturbants, ce surnaturel est représenté par une forme de science inconnues ou des techniques de camouflages très poussées. Une « magie » qui accentue la violence des combats et le danger mortel qui menace les personnages obligés de se tourner vers des techniques secrètes pour pouvoir survivre à leur ennemis.

Et tes sens alors !?

Matt et Elektra sont un ancien couple, ils étaient de vrais voyous bon chic, bon genre, ils avaient la détestable habitude d’être violent envers les autres (voir même entre eux). Matt finira par reprendre conscience de ses limites et échappera à la mauvaise influence d’Elektra dont la mission secrète était de durcir le cœur de notre héros de façon à ce qu’il perde toute la compassion qui le caractérise. De retour à la vie adulte, Matt continue d’être manipulé par la belle, il ne décèle pas les mensonges de son ancienne femme et se voit dans l’obligation d’accepter ses propositions dès qu’une opportunité de mettre à mal les criminels se présente.

Dans une interview l’acteur Charlie Cox avait expliqué que son personnage avait du mal à savoir quand Elektra lui mentait, la justification étant qu’elle connait son ancien partenaire et qu’elle peut maquiller la vérité. Cela peut être considéré comme une facilité d’écriture ou un raccourci pour faire avancer l’intrigue mais cette défaillance de notre héros au niveau du mensonge est constaté seulement en présence d’Elektra. Les limites du pouvoir de Daredevil sont exposés ainsi que sa morale. Avec cette guerrière on se rend compte que Matt à quelque chose d’instable, il suit beaucoup ces émotions qui plusieurs fois, lui ont fait perdre le contrôle de la situation, que ce soit son sens de la justice le conduisant à laisser tomber ses amis ou alors d’aller droit en prison pour rencontrer un de ces vieux ennemis. Le personnage envisagera d’abandonner son identité civile qu’il s’est construite pour suivre Elektra dans une guerre contre la Main.

Trio de choc éclaté

Maintenant que nous avons parlé des deux nouveaux anti héros, un mot pour les personnages secondaires avec Foggy et Karen Page. Chacun ont leurs scènes qui sont des moments de bravoure. Foggy montre tout son talent d’orateur et son courage lors de plusieurs procès et même face à des brutes épaisses, son comportement traduit une autre forme d’héroïsme moins spectaculaire que son meilleur ami Matt Murdock mais qui fait mouche ! De l’autre côté, Karen Page et sa ténacité à chercher la vérité par tout les moyens, révèle une grande vaillance qui frôle l’inconscience, elle arrivera à se lier d’amitié avec le Punisher, à développer ses talents de détective et à devenir journaliste. Grâce à ce personnage, une grosse partie de l’intrigue avance, là où Daredevil est occupé sur un autre terrain. La trinité Matt, Karen et Foggy est mise à mal pendant la saison et vole en éclat, ce qui est déchirant au vu de l’efficacité de Foggy et de Karen et la complicité connue avec Matt depuis la saison 1.

Faiblesse ?

On se pose encore la question du revirement de situation sur l’identité d’Elektra étant le fameux Blacksky évoqué déjà dans la première saison de Daredevil. La fonction du Blacksky en tant qu’arme est encore trop flou pour le public, trop secrète, du coup la révélation arrive sans prévenir et les détails éparpillés au cours de la saison 1 perdent de leur intérêt voir même de leur compréhension laissant des théories. Ce deus ex machina sert surtout à donner au personnage d’Elektra un choix entre le « bien » et le « mal », elle qui a un comportement destructeur et une violence pouvant être sans limite. Ce sentiment de flou entre le « bien » et le « mal » sera beaucoup plus développé dans la série injustement détestée : Iron Fist. La mort d’Elektra, faisant écho au comics sans trouver la même saveur tragique qu’on lit sur papier, servira à une futur renaissance de la jeune femme accomplissant sans doute son rôle de Blacksky.

Devait on aussi pour le dernier épisode avoir le kidnapping de Karen Page et de quelques personnes sauvés par Daredevil ? Certains pourront justifier qu’il y a eu sans doute un déclic pour Daredvil choisissant la gentille fille plutôt que la « méchante », sauf que quelques scènes plus loin il est prêt à choisir Elektra. Ce rebondissement supplémentaire n’est pas mauvais mais le soucis c’est que tout comme la saison 1, on a l’impression que les deux derniers épisodes sont accélérés : on n’a pas le temps de sentir la tension ou un attachement au groupe kidnappé par la main, la violence vient vite sans une montée en puissance.

La communication entre les victimes qui ont toutes comme point commun d’avoir été sauvées par Daredevil aurait été intéressante et aurait donné du point de vu de ces personnes ordinaires, une description alternative du héros. Autre séquence clé : le combat final entre Daredevil, Elektra contre la Main dirigée par Nobu. Si la confrontation entre DD et Nobu était particulièrement marquante dans la première saison, cette saveur de peur et de danger est perdue et la violence des coups ne sont pas rendus de façon à ce qu’on ait peur pour les personnages. On pourrait regretter aussi l’apparition du Punisher dans la scène finale, ce dernier très éloigné de la scène est spectateur des évènements se déroulant sur le toit où se livre l’ultime bataille. Où est donc l’énorme arme vu dans l’une des vidéos de promotion de la saison 2 ? (Vilaine promo qui spoile et qui laisse imaginer des choses qui n’existent pas !).

Au niveau de la réalisation, si cette dernière n’est pas mauvaise, quelque chose ne fonctionne pas et aurait peut être mérité un meilleur soin dans son esthétique, peut être une caméra plus proche et des plans moins coupés ? Un manque de budget/ de temps ? On ne peut pas refaire l’histoire, mais ce dernier épisode trop rapide dans sa conclusion aurait pu être coupé en deux pour laisser amplement le récit s’installer entre le kidnapping et la bataille finale. Encore une fois, la série n’arrive pas à conclure et la scène finale où Matt révèle son identité est un cliffhanger qui torture le spectateur.

Conclusion

La saison 2 est tout aussi réussie que la saison 1. Elle est dense et riche avec l’arrivée du Punisher et d’Elektra, les combats sont toujours aussi pêchus, les personnages secondaires sont beaucoup plus autonomes et s’affirment leur donnant une nouvelle dimension. Daredevil est beaucoup plus robuste que dans la première saison et s’affirme de plus en plus dans son rôle de défenseur de Hell’s Kitchen, le public s’attache à lui plus sur sa morale et son envie de protéger les gens qui l’entoure. Encore une fois une réussite qui arrive presque à frôler l’excellent.

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Anastasia
Anastasia
Rêveuse éternelle, la tête dans les nuages qui revient sur terre par l'invocation de films, séries, musiques, spectacles et actualités. Je suis une passeuse d'information option couteau suisse.

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