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« Running Man » Le cameo d’Arnold Schwarzenegger renvoie en réalité à ce film avec Sylvester Stallone

Le cameo d’Arnold Schwarzenegger dans Running Man reprend une idée lancée dans un film avec Sylvester Stallone et relie deux films cultes.

Actuellement en salles, la nouvelle adaptation de Running Man réalisée par Edgar Wright contient un caméo discret d’Arnold Schwarzenegger… sur un billet de cent dollars. Si l’on pourrait croire que cet easter egg renvoie à la première adaptation de 1987, où le Chêne autrichien incarnait Ben Richards – un rôle repris ici par Glen Powell – il n’en est rien. Edgar Wright a expliqué en détail la véritable raison de cette apparition.

Lors d’une interview accordée à CinemaBlend, le réalisateur a exposé la règle qui régit son univers fictionnel. Il explique : « Nous avons décidé que dans une version légèrement alternative de 2025, les règles ont changé et les personnes non nées aux États-Unis peuvent se présenter à la présidence. Ainsi, le gouverneur de Californie est devenu président et, dans notre version des faits, il s’agit d’Arnold. Ce n’est pas Ben Richards [de la première adaptation], c’est Arnold Schwarzenegger, le président. »

Edgar Wright précise ensuite l’origine du clin d’œil, inspiré d’un tout autre film mettant en scène Sylvester Stallone : « Je dois donner du crédit à Daniel Waters, le brillant scénariste de Demolition Man, car il a fait cette blague en premier. Ils mentionnent brièvement le président Schwarzenegger. J’ai simplement voulu prolonger cette plaisanterie. »

Dans Demolition Man (1993), une scène humoristique met en effet en scène une discussion entre John Spartan (Sylvester Stallone) et le lieutenant Huxley (Sandra Bullock). Spartan découvre l’existence d’une fondation au nom du président Schwarzenegger et s’exaspère en apprenant qu’un amendement fictif lui a permis d’accéder à la fonction suprême :

La fondation Schwarzenegger ?
Oui, la fondation du président Schwarzenegger. Ce n’était pas un acteur quand vous…
Me dites pas qu’il a été président ?
Si. N’étant pas natif du pays, il n’aurait pas dû l’être, mais sa popularité était telle qu’un 61ᵉ amendement a été voté…
Ah, je veux pas le savoir… Président…

Cette réplique s’inscrivait dans une tradition de références croisées et de rivalité amicale entre Sly et Arny dans plusieurs films des années 1990. Les productions de l’époque multiplient ces clins d’œil : dans Jumeaux (1988), Schwarzenegger fixe une affiche de Rambo en souriant devant la musculature de Stallone ; dans Last Action Hero (1993), une scène montre une affiche alternative de Terminator… avec Stallone dans le rôle-titre, ce qui alimente encore leur faux duel médiatique.

Ainsi, si le caméo d’Arnold Schwarzenegger dans ‘Running Man‘ semble d’abord évoquer le film original de Paul Michael Glaser, il prolonge surtout une plaisanterie lancée trente ans plus tôt dans Demolition Man, et maintient vivante la tradition de complicité cinématographique entre les deux icônes du cinéma d’action.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture. Ancien administrateur et rédacteur des sites et forums francophones dédiés à l'univers de Metal Gear.

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