Le producteur américain Timbaland lance « Glitch x Pulse », titre produit avec Suno et interprété par TaTa Taktumi, première chanteuse virtuelle de Stage Zero.
Timbaland, connu pour ses collaborations avec Justin Timberlake, Missy Elliott ou Nelly Furtado, présente TaTa Taktumi, artiste conçue par intelligence artificielle à travers sa société Stage Zero. Le premier single, Glitch x Pulse, s’accompagne d’un clip futuriste où apparaissent les danseurs masqués du groupe Jabbawockeez.
Ce morceau marque une nouvelle étape pour Timbaland, qui a bâti sa réputation sur des rythmiques innovantes et des structures imprévisibles. Dans Glitch, il retrouve ses basses profondes et ses textures électroniques proches de celles de Shock Value, tandis que Pulse rappelle les tempos syncopés de Promiscuous ou SexyBack. Ces éléments familiers contrastent avec la voix synthétique de TaTa, générée grâce à la plateforme Suno, avec laquelle le producteur expérimente depuis plusieurs mois.
Le processus de création repose sur ce principe, Timbaland conçoit les démos instrumentales, puis Suno les transforme à l’aide d’algorithmes d’apprentissage. La voix de TaTa résulte du même procédé, tandis que son image numérique, animée dans le clip, traduit la fusion entre art et technologie. Les paroles de Glitch x Pulse, signées par Zayd Portillo, Alice Aera, Emily Haber et Brandon Avila, constituent la seule composante entièrement humaine du projet.
Timbaland présente TaTa comme une artiste ‘vivante et évolutive’, capable d’interagir avec son environnement musical. Il désigne ce nouveau genre sous le nom d’A-Pop’, une forme de pop artificielle qu’il considère comme une évolution naturelle de la musique contemporaine. Le producteur affirme vouloir ‘fabriquer des systèmes, des histoires et des artistes à partir de zéro‘, plutôt que de simples chansons.
Naturellement, la sortie du clip a suscité des réactions contrastées. Le producteur Swizz Beatz a soutenu Timbaland, et le cofondateur des Jabbawockeez a défendu le projet comme une innovation que ‘le public doit encore rattraper‘. Ça nous rappelle la période où Ubisoft voulait forcer les joueurs à adopter ses NFT.