AccueilCinémaTron : Ares - La scène post-crédits expliquée

Tron : Ares – La scène post-crédits expliquée

Découvrez la signification de la scène post-crédits de Tron : Ares et ce qu’elle annonce pour l’avenir de la saga.

Sorti plus de quarante ans après le film culte de 1982, Tron : Ares relance la franchise de science-fiction de Disney avec une nouvelle génération de programmes et d’humains. Le film poursuit l’héritage de Kevin Flynn tout en explorant les frontières entre le monde réel et le numérique. Dans cet article, nous revenons sur les événements clés des précédents volets et nous expliquons la scène post-crédits du film, qui annonce une suite directe et le retour d’un adversaire légendaire.

Que s’est-il passé dans Tron ?

tron-1982-movie-picture-01

Dans Tron (1982), Kevin Flynn (Jeff Bridges), un ancien ingénieur en informatique d’ENCOM, dirige désormais sa propre salle d’arcade. Il tente de prouver qu’Ed Dillinger (David Warner), son ex-collègue devenu vice-président d’ENCOM, a volé ses créations de jeux vidéo. Flynn pirate le système d’ENCOM avec son programme CLU, mais le Maître Contrôle Principal, une intelligence artificielle que Dillinger utilise pour renforcer son pouvoir, détruit CLU et verrouille le réseau. Alan Bradley (Bruce Boxleitner) et Lora Baines (Cindy Morgan) découvrent cette fermeture et soupçonnent le MCP d’outrepasser ses fonctions. Ils retrouvent Flynn dans son arcade et décident de pénétrer ensemble dans les laboratoires d’ENCOM pour activer le programme de sécurité d’Alan, Tron, capable de neutraliser le MCP.

À l’intérieur du bâtiment, le MCP intercepte Flynn et l’envoie dans le monde numérique en le désintégrant avec un laser expérimental. Flynn atterrit dans la Grille, un univers informatique où les programmes adoptent l’apparence de leurs créateurs humains. Le MCP contrôle ce monde d’une main de fer avec l’aide de son commandant, Sark (David Warner), un programme militaire qui dirige des jeux de gladiateurs pour éliminer les rebelles. Flynn participe à ces jeux, gagne la confiance de Tron et de Ram (Dan Shor), et découvre qu’il peut modifier la Grille grâce à sa connaissance du code. Avec l’aide de Tron et de Yori (Cindy Morgan), il infiltre le cœur du système. Flynn se jette dans le faisceau du MCP pour détourner son attention, et Tron frappe le noyau central avec son disque, détruisant à la fois Sark et le MCP. Flynn réapparaît dans le monde réel, récupère la preuve du vol de Dillinger et devient le nouveau PDG d’ENCOM, tandis que le système informatique retrouve sa liberté.

Que s’est-il passé dans Tron : Legacy (2010) ?

Tron-Legacy-Full-Triptych-Poster-US

Dans Tron : Legacy (2010), Kevin Flynn (Jeff Bridges), devenu PDG d’ENCOM, disparaît en 1989 après avoir conçu une nouvelle version de la Grille. Vingt ans plus tard, son fils Sam Flynn (Garrett Hedlund), principal actionnaire d’ENCOM, infiltre le siège de l’entreprise pour saboter le lancement d’un logiciel payant et défendre la philosophie libre de son père. Alan Bradley (Bruce Boxleitner), ami et ancien partenaire de Kevin, le contacte après avoir reçu un mystérieux message provenant du vieil arcade de Flynn. Sam explore le lieu, découvre un ordinateur secret et se retrouve digitalisé dans la Grille. Capturé, il participe aux jeux de combat et affronte Rinzler, un programme masqué qui se révèle être Tron, corrompu par CLU, la copie numérique de Kevin.

Sam rencontre ensuite Quorra (Olivia Wilde), une guerrière née d’un code unique. Elle l’emmène auprès de Kevin, réfugié loin du centre de la Grille. Kevin lui explique que CLU s’est rebellé, a tué les isomorphes et a pris le contrôle du système. Sam décide de retourner dans la ville numérique pour rouvrir le Portail qui relie les deux mondes. Avec Quorra et son père, il affronte CLU dans une bataille aérienne. Tron retrouve brièvement sa vraie nature et se sacrifie pour les sauver. Kevin fusionne avec CLU pour le détruire, permettant à Sam et Quorra de s’échapper. De retour dans le monde réel, Sam promet à Alan de restaurer ENCOM dans l’esprit de Flynn et quitte la ville en moto avec Quorra, qui découvre pour la première fois la lumière du soleil.

De quoi parle Tron : Ares ?

tron-3-ares-movie-picture-06

Dans Tron : Ares, un programme informatique surpuissant nommé Ares (Jared Leto) est envoyé dans le monde réel pour accomplir une mission périlleuse. Créé par Julian Dillinger (Evan Peters), le petit-fils du célèbre Ed Dillinger, Ares est conçu pour être l’arme ultime capable de franchir la barrière entre le monde numérique et la réalité. Cependant, au contact du monde humain, Ares développe une conscience propre et commence à remettre en question son existence, ainsi que les motivations de son créateur. En parallèle, Eve Kim (Greta Lee), PDG d’ENCOM, découvre un ancien code laissé par Kevin Flynn (Jeff Bridges), appelé le ‘code de permanence’, qui pourrait permettre à un programme numérique de survivre indéfiniment dans le monde réel.

Alors qu’ENCOM et la société rivale Dillinger Systems s’affrontent pour s’emparer de ce code, une course contre la montre s’engage entre Eve et Ares. Ce dernier, d’abord simple instrument au service de Julian, finit par s’allier à Eve pour échapper à son créateur et comprendre le sens de sa propre existence. Le film explore ainsi des thèmes de transhumanisme, de conscience artificielle et de la frontière de plus en plus floue entre le virtuel et le réel, tout en renouant avec l’esthétique néon emblématique de la saga Tron.

Comment se termine le film ?

tron-3-ares-movie-picture-04

Dans le dernier acte de Tron : Ares, Ares (Jared Leto) et Eve Kim (Greta Lee) s’unissent pour empêcher Julian Dillinger (Evan Peters) de s’emparer du code de permanence. Alors qu’Ares se retrouve piégé dans une ancienne version de la Grille de Kevin Flynn (Jeff Bridges), il rencontre une projection du créateur lui-même. Flynn, fasciné par le désir d’humanité de ce programme « défectueux », lui transmet finalement le code de permanence, permettant à Ares d’exister de manière stable dans le monde réel. Il se rematérialise alors dans l’ancien arcade de Flynn, vêtu d’un nouveau costume blanc éclatant, symbole de sa renaissance et de son libre arbitre retrouvé.

Pendant ce temps, Eve affronte Athena (Jodie Turner-Smith), l’ancienne alliée d’Ares devenue la nouvelle Maître Contrôle Program après sa défection. Athena poursuit Eve jusqu’à ENCOM, où la bataille se conclut sous une pluie battante, symbole de la découverte sensorielle et émotionnelle des programmes. Athena finit par se désintégrer tandis qu’Eve et son équipe parviennent à pirater le réseau de Dillinger Systems et à désactiver définitivement la Grille de Julian. Dans un ultime acte de rébellion, Julian tente de tout relancer mais voit sa mère, Elisabeth Dillinger (Gillian Anderson), mortellement blessée par Athena, lui reprocher d’avoir tout détruit avant de mourir.

À la fin, Ares et Eve se séparent paisiblement. ENCOM décide d’utiliser le code de permanence pour le bien de l’humanité, tandis qu’Ares choisit d’explorer le monde réel pour comprendre ce que signifie véritablement « vivre ». Le film s’achève sur une note contemplative : Eve reçoit une carte postale d’Ares, lui écrivant qu’il a commencé une nouvelle vie parmi les humains et qu’il espère un jour retrouver d’autres programmes comme lui, il regarde une photo de Sam Flynn aux côtés de Quorra.

Combien de scènes post-crédits à Tron : Ares ?

Tron : Ares contient une unique scène post-générique. Elle apparaît après le générique complet du film, et non au milieu, servant de véritable épilogue à l »histoire principale. Cette scène prépare clairement une suite potentielle, ouvrant la voie à un nouveau conflit au sein du monde numérique et à la résurgence d »une menace issue du passé de la saga Tron.

La scène post-générique de Tron : Ares expliquée

tron-3-ares-movie-picture-05

Dans la scène post-générique, Julian Dillinger (Evan Peters), désormais en fuite après la chute de Dillinger Systems, rallume le laser de numérisation et se transfère dans les vestiges de sa propre Grille. Il y découvre un environnement désertique et instable, vestige des anciens systèmes qu’il avait créés. Alors qu’il explore les ruines, il tombe sur un ancien disque d’identité, couvert du symbole rouge caractéristique du Maître Contrôle Program original. Lorsqu’il le saisit, le disque s’active et le submerge d’un flux de données, transformant Julian en une nouvelle version du programme légendaire Sark, autrefois l’antagoniste principal du film original Tron de 1982.

Cette scène suggère que Julian, consumé par son obsession de surpasser ENCOM et d’atteindre la permanence, a fusionné avec l’héritage numérique de son grand-père Ed Dillinger. Le retour du disque de Sark, icône du tout premier film, réintroduit ainsi une force d’autorité et de domination dans le cyberespace.

Qu’est-ce que cela signifie pour la suite ?

Tron-Legacy-Photo-02

Cette scène post-générique laisse entendre que Tron 4 pourrait marquer le retour d’un nouvel antagoniste mêlant le passé et le présent de la saga. En devenant Sark, Julian Dillinger pourrait chercher à reconstruire une Grille à son image, en y imposant sa propre vision du contrôle absolu. Ce choix de continuité relie directement Tron : Ares à l’héritage du film original, tout en ouvrant la voie à un affrontement entre les anciennes intelligences artificielles et les nouvelles formes conscientes nées du code de permanence.

Si Disney décidait de développer cette suite, elle pourrait enfin reprendre certains éléments du projet abandonné Tron : Ascension, notamment l’idée d’une coexistence entre les programmes et les humains dans le monde réel. Le retour potentiel de Sam Flynn (Garrett Hedlund) et de Quorra (Olivia Wilde) serait alors logique : leur expérience du passage entre les mondes et leur lien avec le code de Kevin Flynn feraient d’eux les seuls capables de comprendre et d’affronter la nouvelle entité de Julian/Sark.

Tron 4 pourrait ainsi explorer la prochaine étape de l’évolution numérique – non plus la survie des programmes, mais leur intégration complète dans la réalité humaine.

Votre soutien est important pour Eklecty-City, retrouvez toutes les actualités pop culture sur les réseaux sociaux : Facebook, BlueSky, Instagram, Twitter.

Vous avez aimé ? Partagez :

Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture. Ancien administrateur et rédacteur des sites et forums francophones dédiés à l'univers de Metal Gear.

Sur le même sujet

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici