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[CRITIQUE] Star Wars : Rogue One – Une claque galactique

Après un épisode 7 réussi via un retour en grande pompe par le biais de Disney, c’est au tour du premier Spin-off de se montrer. Nommé Rogue One : A Star Wars Story, celui-ci a tout d’un grand en voulant s’installer dans la série et même la marquer d’une empreinte indélébile. Le pari est-il réussi ?

La critique ne contient aucun spoiler sur l’histoire, toutefois nous vous conseillons de voir le film avant afin de garder la surprise intacte.

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Suicide Squad !

L’histoire peut se résumer rapidement : l’Étoile de la mort voit le jour et celle-ci inquiète les plus hautes instances rebelles. Une équipe part à la recherche des plans de cette arme de destruction massive.

Mais l’histoire s’avère tout de même plus complexe. Il faut savoir que les faits se déroulent entre l’épisode III et IV. Le long-métrage fait d’ailleurs merveilleusement bien la jonction avec le début de l’épisode IV.

Le film narre le périple de Jyn Erso (campée par Felicity Jones) dont le père Galen Erso (Mads Mikkelsen) a été enlevé par l’Empire pour ériger l’Étoile de la Mort. 15 ans sont passés entre l’enlèvement du paternel et cette mission suicide. Jyn n’est pas seule puisqu’elle peut compter sur l’alliance rebelle, malgré un départ difficile entre les deux entités. Elle est accompagnée du capitaine Cassian Andor (Diego Luna) ou encore de Chirrut Imwe (Donnie Yen) qui resteront à ses côtés jusqu’au bout pour l’aider dans sa mission.

Concernant le scénario, je préfère m’arrêter ici de peur de vous spoiler toute l’intrigue. Mais sachez que le film se veut plutôt adulte et se joue d’ailleurs des codes de la saga, prouvant qu’il est un spin-off avec une identité qui lui est propre. Exit le long texte iconique de début de film. Des petites références sont présentes ici et là. Des personnages emblématiques sont tout de même présent : Grand Moff Tarkin en image de synthèse, Dark Vador ou encore le sénateur Organa.

Petit aparté sur Dark Vador : Ce dernier est peu présent, Gareth Edwards a très bien jaugé les apparitions du seigneur Sith dont l’armure est pour sûr, celle d’origine. Les fans de la saga sommeillant en vous ressentiront de gros frissons.

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Une réalisation au sommet !

Gareth Edwards a beau diviser, il n’en reste pas moins talentueux. Certains lui reprochent encore Godzilla, mais force est de constater qu’il s’en tire incroyablement bien, signant ici une véritable tragédie moderne. Loin donc des concepts féériques de Disney avec un monde tout beau.

Les batailles spatiales quant à elles sont magistrales et Edwards nous fait voyager dans les confins de la galaxie en montrant énormément de planètes. Niveau variété, il faut avouer que nous sommes servis. De très beaux plans sont présents et la destruction des planètes y contribue, pour le plus grand bonheur des amateurs de VFX.

La mise en scène et le jeu des acteurs n’est pas en reste. Le directeur Krannic (Ben Mendelsohn), un des grands méchants de l’empire est véritablement charismatique, surtout accompagné de sa garde d’élite de Stormtroopers noirs. Petit aparté également sur les Stormtroopers : ils ne savent toujours pas viser.

L’un des petits bémols que certains reprocheront, c’est probablement la lenteur et le nombre prépondérant de dialogues. Qui n’a pas été gênant mais qui pour certains, pourra rebuter. L’autre petit point noir, sans mauvais jeu de mots est le personnage de Forest Whitaker : Saw Guerrera. Tantôt gentil, tantôt méchant, puis de nouveau gentil et cela en l’espace de quelques minutes. Celui-ci n’a de surcroit, aucune importance et réelle portée sur le déroulement de la trame.

Malgré cela, le père Gareth livre ici une épopée de folie. La guerre est au centre des intérêts de l’empire et de la rébellion. Pas n’importe laquelle, la guerre des étoiles ! On ressort du film totalement ébloui avec une scène de fin terriblement efficace notamment pour les fans de la saga.

En bref !

Véritablement meilleur que l’épisode VII, Rogue One prouve qu’il a une véritable identité en se démarquant des règles imposées par la saga. Gareth Edwards a fourni un travail admirable mêlant classicisme et modernité aussi bien dans la réalisation que dans le scénario avec une autre vedette féminine : Jyn Erso. Elle mène son équipe du début à la fin. Une grande héroïne dotée d’un courage à toute épreuve.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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