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[CRITIQUE] Resident Evil Retribution : Notre critique assassine ! Non, notre exécution !

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La sortie en salle d’un Resident Evil est à coup sûr un évènement à ne pas louper. En effet il est toujours intéressant de voir un réalisateur comme Paul W.S. Anderson récidiver tout en s’éloignant du concept de la célèbre franchise vidéoludique. Attendu pour mercredi 26 septembre sur nos écrans, Resident Evil : Retribution est-il, dans la lignée de ses prédécesseurs, un « nanar de qualité pop-corn » ?

A la fin de Resident Evil : Afterlife nous laissions Alice sur le cargo Arcadia avec Chris et Claire Redfield et quelques survivants. Alors que la situation semblait être calmée, le ciel est envahi d’une multitude d’hélicoptères d’Umbrella Corporation préparant une attaque contre le cargo et les survivants. Après le générique, il est révélé que Jill Valentine (Sienna Guillory), absente depuis la fin du second opus (Resident Evil : Apocalypse), commande, sous contrôle, l’armé de la multinationale.

On disait de cette quatrième adaptation totalement ratée, qu’il s’agissait d’un tremplin pour le prochain film prévu par Anderson. Le réalisateur confiait il y a quelques mois « J’ai enfin les ressources et le budget pour faire le premier vrai grand film post-apocalyptique…« 

Qu’en est-il de Resident Evil : Retribution ?

Le terrifiant virus mis au point par Umbrella Corporation continue à faire des ravages partout sur terre, transformant les populations en légions de morts-vivants affamés de chair humaine. Alice, l’ultime espoir de notre espèce, s’éveille au cœur du plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Au gré de son exploration à haut risque et de ses découvertes, les zones d’ombre de sa vie s’éclairent… Plus que jamais, Alice continue à traquer les responsables de l’atroce infection. De Tokyo à New York, de Washington à Moscou, elle les pourchasse jusqu’à la révélation explosive qui va remettre en cause toutes ses certitudes. Avec l’aide de nouveaux alliés et d’anciens amis, Alice va devoir se battre pour survivre dans un monde hostile, au bord du néant. Le compte à rebours a commencé…

Nous aimons le rappeler, il y a différentes catégories de films. Les chefs d’œuvres, les bons, les moyens, les mauvais et la franchise Resident Evil pour qui nous avons crée une catégorie qui lui est propre le « nanar de qualité pop-corn« . Le « nanar de qualité pop-corn » signifie, bien que le film soit totalement raté, il ne reste pas moins divertissant. Malheureusement dans Resident Evil : Retribution, il n’y a strictement rien à sauver et ce n’est pas faute d’avoir essayé.

« Encore ! » c’est le mot que l’on pense dès le début de ce nouvel épisode cinématographique de Resident Evil. Après une scène d’ouverture qui puise son originalité dans un trailer à la Dead Island dont l’effet n’est pas vraiment compris, Le film s’ouvre là ou s’est arrêté « After-Life » suivit d’un résumé de cinq minutes sur les précédents volets.

Alice se retrouve enfermée dans le plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Le scénario nous promettait des lieux comme New York, Washington etc. Ces lieux sont en réalité dans ce géant complexe sous marin. Umbrella y a reproduit certaines villes du globe pour y faire des simulations… Un scénario clairement inexistant.
Resident Evil : Retribution repompe des idées des anciens films : que cela soit au niveau des plans, de la réalisation ou des situations vécues par les personnages dans le but probable et honteux de rendre ces éléments… « cultes » ?

La réalisation est de mauvaise facture, on retrouve les ingrédients phare de la franchise : un Matrix-Like avec des Zombies, et du bullet-time à gogo. Alors que dans les précédents les effets spéciaux étaient maîtrisés mais dépassés, la CGI est ici d’une laideur effarante.

« Pourquoi ? » est aussi le mot qui vient à l’esprit… Mais pourquoi tant d’incohérences dans les comportements des personnages ennemis, pourquoi les poses toutes faites et si anti-naturelles chez les héros. Les personnages sont sous exploités ou devrons-nous dire « absent » du début à la fin. Pour cette cinquième adaptation Paul W.S. Anderson rappelle Colin Salmon et Michelle Rodriguez pour interpréter des clones de « One » et « Rain Ocampo » aperçu dans le premier volet en 2002. L’impardonnable se situe au niveau des personnages issus de la saga vidéoludique. Léon Scott Kennedy (Johann Urb), Ada Wong (Li Bingbing) et Barry Burton (Kevin Durand) ne sont pas du tout exploités et méritaient une fois de plus un meilleur traitement.

Pourquoi Leon S. Kennedy est il présent sinon pour faire pleurer des larmes de sang aux fans ? L’écriture de son personnage est complètement raté, ne dégage aucune classe et aucun intérêt pour le film. Barry Burton est expédié de manière à rendre fou les fans. Vient ensuite Ada Wong, physiquement bien interprétée mais qui est juste un faire valoir à Alice.

Pourquoi des tenues ou des équipements apparaissent comme par magie au cours du film sans qu’il n’y ait de logique ?

Comme à son habitude, Paul W.S. Anderson centre son film sur sa femme à la ville, Milla Jovovich, l’actrice nous livre ici sa pire prestation, nous aurions préféré regarder en boucle pendant 1h30 la séquence controversée de Marion Cotillard dans The Dark knight Rises

Lorsque l’on voit venir comme un cheveu sur la soupe des ennemis issus des jeux de manières totalement incohérentes dans l’univers cela souligne encore plus l’insipide création artistique du film. On prend les derniers monstres et les derniers virus de la série sur consoles, pour passer le tout au mixeur.

On se demande quel scénario peut encore être pondu, quelles situations ridicules peut encore être créées, quelles incohérences peut on encore trouver. Comment Capcom et Sony peuvent soutenir ce réalisateur ? Nous venons de toucher le fond… La médiocrité de Paul W.S. Anderson n’a aucune limite.

Resident Evil : Retribution devrait être rebaptisé « Jovovich 3D« , on retiendra de son réalisateur qu’il a détruit une licence qui avait un potentiel énorme pour en faire un film référence de zombies. « Retribution » est du même acabit d’un direct-to-dvd, enfonçons le clou, il ne mérite pas non plus votre bande passante…

Que nous réserve-t-il pour le sixième et dernier épisode ? On aurait l’envie de dire que la fin du film représente l’état d’esprit du prochain scénario. Apocalyptique. « Retribution » se traduit en français par « Châtiment« , jamais un film aura aussi bien porté son nom.

0,5 / 10

Réalisé par Paul W.S. Anderson, Resident Evil : Retribution sera dans nos salles le 26 septembre 2012 avec au casting, Milla Jovovich (Alice), Sienna Guillory (Jill Valentine), Oded Fehr (Carlos Oliviera), Shwan Roberts (Albert Wesker), Colin Salmon (One), Michelle Rodriguez (Rain Ocampo), Johann Urb (Léon Scott Kennedy), Li Bingbing (Ada Wong), Kevin Durand (Barry Burton) et Boris Kodjoe (Luther West).

Pour ce cinquième volet six personnages issus de la franchise vidéoludique seront incarnés à l’écran.
Wentworth Miller et Ali Larter, qui incarnent Chris et Claire Redfield ne seront donc pas de retour pour ce cinquième volet.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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2 Commentaires

  1. Mon dieu je crois qu’il faut achever cet homme et UWe Boll pour avoir massacrés les jeux vidéos en les portant sur grand écran

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