AccueilCinémaAssassin’s Creed fait son cinéma : croisons les doigts

Assassin’s Creed fait son cinéma : croisons les doigts

Julien Baronnet a été interviewé par nos confrères de Première sur le développement du film Assassins Creed : Focus sur un grand challenge.

La french touch du jeu vidéo en aura fait du chemin depuis ses prémices vidéo ludiques. Des développements de titres sensationnels à foison de l’époque de Michel Ancel entre Beyond Good & Evil, Rayman puis la fameuse franchise Assassin’s Creed devenu une référence du genre pour un grand nombre à l’international. Et puis il y a aussi eu le départ de notre fameux Michel, cité précédemment laissant des emplois à plein temps pour de nouveaux… Bugs et déceptions.

Oui vous l’aurez compris, à la rédaction il y a pour nous deux côtés chez Ubisoft : la création pure, celle qui fait rêver et l’industrie de production à la chaine laissant place aux nombreuses critiques des joueurs et autres acteurs selon leur imagination et argumentaire.

C’est un nouveau challenge auquel s’attaque notre studio francophone, celui du cinéma, le grand frère du média jeu vidéo auquel ce dernier aura emprunté plus d’une mécanique. Julien Baronnet, PDG d’Ubisoft Motion Pictures s’est embarqué dans l’aventure cinématographique Assassin’s Creed, prêt à faire grincer les dents de tous les fans de la série tant nous connaissons la caractéristique principale des jeux au cinéma : être une daube. Sur ce point, il faut bien l’avouer, Baronnet cherche à mettre en corrélation les attentes des joueurs en tant que spectateurs, faisant remarquer que la plupart des parties externes à la réalisation de films de ce genre ne connaissent pas assez le milieu du jeu pour produire quelque chose de réellement concret.

Une grande ambition que de répondre à ce point crucial du développement jeu vidéo dans un format cinématographique. Ubi, ne fait pas les choses à la légère, le studio va grandement débattre sur la qualité des acteurs à engager : Michael Fassbender, Tom Hardy (Ndlr : pour le film Splinter Cell), Marion Cotillard… Un casting en grandes pompes qui donne déjà, au moins sur ce point un certain gage de qualité.

Du côté du scénario, Ubi souhaite pouvoir développer à 100% son film en gardant une main mise artistique en le finançant totalement et ce jusqu’à ce que le scénario soit au top niveau pour le lancer. Travaillant avec le studio New Regency, Ubisoft ne souhaite pas « burster » le développement sous le motif d’un impératif de production mais laisse le temps au temps, depuis maintenant 4 ans déjà.

Nous vous parlions de financement, et celui-ci vise haut pour l’entrée de la franchise dans le monde du cinéma : entre 150 et 200 millions de dollars environ. Placement risqué, surtout lorsque l’on engage un réalisateur peu expérimenté (mais conseillé par Fassbender). Justin Kurzel n’ayant fait qu’un film : les Crimes de Snowtown (avant Macbeth), il a en tout cas dans les mains un projet colossal.

Lorsque l’on parle d’une éventuelle franchise de la saga au cinéma, Julien Baronnet laisse entendre qu’il souhaite continuer à travailler avec des acteurs comme Fassbender sur ce genre de projets. Et n’oublions pas que justement, le genre de la maison est d’exploiter les bonnes idées. Espérons juste que la bobine ne déraille pas lors de la projection sur l’écran et que la saveur de base ne sera pas entachée des lois du marché de l’industrie.

Pour ceux qui pleuraient la disparition de la méta-histoire, entre « passé & présent » dans les derniers opus du jeu, n’ayez crainte, elle sera bien présente dans le film entre le héros Callum et son ancêtre Aguilar.

Développement complexe et challenge de haut niveau pour cette grande firme du jeu vidéo, les fans patientent probablement tapis dans l’ombre afin de faire bondir les critiques au moindre faux-pas. Bon courage Monsieur Baronnet, redorez donc avec toute l’équipe le blason de la french « touch » vidéo ludique.

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Julien
Julien
Travailleur anti-protocolaire dans la recherche vidéoludique, dessinateur à ses heures perdues. Inconditionnel de Masamune Shirow.

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