AccueilChroniquesCROQUE DE LA GEEKETTE #61

CROQUE DE LA GEEKETTE #61

Le jeu d’horreur simple efficace et parmi les plus effrayants.

Il suffit d’y gouter pour ne plus s’en passer ou pour ne jamais oublier qu’une ombre peut se tenir derrière vous, pour être fasciné par cette chose. Le jeu Slender n’a pas un an à l’heure où j’écris ces lignes, sorti en juin de cette année 2012, il est devenu un véritable phénomène sur la toile touchant les joueurs geeks qui se délecte de cette peur dégueulasse.

Dégueulasse, c’est le mot qui vient à l’esprit : la première version du jeu Slender n’a pas de scénario d’introduction, on ne sait rien du personnage que l’on dirige sauf que c’est une femme (l’essoufflement du perso fait penser à ce genre, mais l’élément n’est pas important à savoir) qui doit juste collecter dix pages sur lesquelles sont marqués des messages peu rassurants sur l’être qui hante la forêt où il faut s’échapper. Une mystérieuse créature la pourchasse, le Slenderman. Pire qu’un simple tueur, un véritable monstre qui vous attrapera à la fin même si vous collectez toutes ces maudites pages dans une sombre forêt. Bref, le truc dégueulasse, bon seulement à faire peur avec pour seul récompense : la mort. Une frustration complète et totale.

Ce Slenderman prend la forme d’un humanoïde habillé en costard avec des membres démesurément long et des tentacules qui lui poussent derrière le dos si vous lui prenez trop de ses dessins. Ajoutez à cela une tête lisse et blanche sans aucune expression, comprenez par là sans traits de visage, sans nez, yeux, oreille ou cheveux. Rien de plus rien de moins. Sale bête.

Le Slenderman est devenu la figure de la peur, il suffit d’y jouer pour ensuite ne pas se sentir rassurer la nuit que vous soyez dehors ou même dans votre maison. Jouer à Slender c’est déjà testé ces nerfs, voir les limites de son courage, et dompter son imagination.

Plusieurs autres jeux avec le Slenderman ont été développés mettant en scène des décors différents de celui de la forêt, on trouve le Sanatorium, la Prison, la maison d’enfance, l’école, un labyrinthe et 7th Street. De la peur toujours aussi génial avec un gameplay simple qui ne consiste qu’à marcher, courir et la touche d’action. Ajoutez à cela des effets sonores de fou et c’est bon vous êtes terrifiés.

 

Quelques compilations d’un joueur sur les différents jeux Slender

L’autre raison pour lequel on se prend à aimer Slender c’est la réaction des gens sur youtube qui flippe à mort et nous avec, sauf que caché derrière seulement notre écran, sans main mise sur le jeu, nous ne sommes que spectateur indirect d’un film d’horreur où la surprise nous glace sans que l’on ait la pression de survivre en prenant le contrôle du clavier.

limbo__the_slenderman_by_tehcheychibi-d4g9rrz

Le Slender est un véritable phénomène qui n’est pas prêt de s’arrêter, inspiré et inspirant il est une créature qui voit son background crée, façonné et évolué via le gameplay des différents jeux. Les geek et joueurs aux âmes d’artistes ont pu le détourner, le moquer, le rendre plus dangereux encore.

 

A l’heure ou des Silent Hill et des Resident Evil peine a retrouver la peur chez les foules, les jeux indés et leurs mods terrifient autant l’ancienne que la nouvelle génération de joueur. Il faut juste savoir où chercher.

Votre soutien est important pour Eklecty-City, retrouvez toutes les actualités pop culture sur les réseaux sociaux : Facebook, Threads, Instagram, Twitter.

Vous avez aimé ? Partagez :

Anastasia
Anastasia
Rêveuse éternelle, la tête dans les nuages qui revient sur terre par l'invocation de films, séries, musiques, spectacles et actualités. Je suis une passeuse d'information option couteau suisse.

Sur le même sujet

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.